Une décision fustigée de toutes parts: Le Maroc en est sorti grandi
- Saoudi El Amalki //
La décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), consécutive aux accords de pêche et agriculture, aura généré une rafale de remous, mais aussi d’empathies, surtout en milieux d’outre-mer.
En plus de la réaction à la fois instantanée et ferme des Pouvoirs publics marocains, jugeant ce verdict européen, non-avenu à leur égard, les eurodéputés, toutes tendances réunies, l’ont à leur tour, réprouvé et récusé, intensément.
Effectivement, l’Hexagone n’est pas allé par quatre chemins pour renouveler sa volonté de retrouver davantage d’aplomb à vivifier son partenariat stratégique de prédilection avec le royaume.
Tout en se montrant peu soucieux de l’annonce européenne afférente aux accords en question, l’Etat français réitère sa disponibilité à chaperonner l’élan de développement social et économique qui se déploie dans le Sahara au service des citoyens de ce territoire récupéré…
Même son de cloche pour l’Espagne qui réagit énergiquement au jugement européen et met en avant la réciprocité qui émaille les échanges d’exception entre les deux royaumes dont les seuils ont avoisiné les 22 milliards d’euros, sur fond de traitement gagnant gagnant et surtout de conduite de résider mutuel, notamment de l’intégrité territorial du Maroc dont l’initiative d’autonomie sur la base de la souveraineté du royaume nord africain, est potentiellement adoptée, au côté de 19 pays européens sur les 27.
Dans ce sens, les professionnels maritimes du gouvernement autonome de l’Andalousie au sud de la péninsule ibérique se sont, de leur part, massivement insurgés contre la diktat de la CJUE…
De son côté, la Hongrie en Europe centrale, l’appui de l’entrain partenarial est sans ambage depuis que les rapports de coopération n’ont cessé de s’affermir, entre les Autorités marocaines et leurs homologues magyares, en dépit de la sentence européenne.
La Belgique et les Pays-Bas ont par ailleurs, émis la même tonalité, quant au renforcement des sentiments amicaux traduisant les rapports de partenariat stratégique avec l’allié fiable et crédible qu’est le Maroc.
Il est à rappeler enfin que, aussi bien la présidente de la commission européenne que le Haut-représentant de l’UE, ainsi que des euro-députés, ont fait l’éloge des relations privilégiées avec leur partenaire de l’autre côté de la rive méditerranéenne.
Il n’y a donc pas doute que la décision irréfléchie, émanant de cette instance, est entachée de partialité voire l’iniquité arbitraire envers le Maroc, que toutes les parties européennes ont mis sur la sellette !
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