Un ex-procureur américain appelle à désigner l’Algérie « État parrain du terrorisme »
Dans une tribune publiée dans le Washington Times, l’ancien procureur général américain, Mark Brnovich, a appelé à désigner l’Algérie, "Etat parrain du terrorisme", fustigeant le rôle déstabilisateur en Afrique du Nord de ce pays et de son allié iranien, à travers le soutien "pendant des décennies" à l’organisation terroriste du Polisario.
« Avec les preuves de plus en plus nombreuses contre l’Algérie pour son soutien au front Polisario, il est temps que les États-Unis désignent également l’Algérie pour ce qu’elle est : un État parrain du terrorisme », écrit cet ancien haut responsable de l’État de l’Arizona.
Il a ajouté que « pendant des décennies, l’Algérie, avec l’aide de l’Iran, a fourni un soutien militaire et matériel au front Polisario, une organisation terroriste que l’Algérie utilise pour déstabiliser le Maroc voisin ».
« L’Iran fournit ce soutien pour saper les États-Unis et leurs alliés (dans ce cas, le Maroc) », poursuit M. Brnovich.
Et d’ajouter que le mouvement séparatiste a établi dans la région « un couloir pour le trafic d’armes et d’autres activités illicites tout en tissant les liens avec diverses organisations terroristes ».
L’ancien procureur général américain dénonce également la corruption des dirigeants du Polisario, en rappelant les conclusions du rapport de l’Office européen de lutte antifraude qui documente le vol et le détournement massif de l’aide internationale destinée aux séquestrés de Tindouf.
L’ancien responsable américain revient, par ailleurs, sur le rapport du département d’Etat sur le terrorisme de 2020 qui a averti que les États-Unis continuaient de faire face aux menaces posées par le terrorisme parrainé par l’État, reconnaissant la menace croissante de l’État islamique en Afrique de l’Ouest et au Sahel.
« Alors que ces groupes terroristes parrainés par l’État continuent de se renforcer, ils demeurent une menace persistante pour nous. Avec le soutien continu de l’Algérie, le front Polisario conservera son terrain fertile de recrutement », prévient l’ancien procureur général.
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