Tiznit . El fid (Aglou) Karim Akouche, romancier, dramaturge Kabyle ; dévoile avec passion son œuvre captivante : « la religion de ma mère »

Mohamed Dadsi

 

   Dans le cadre des activités culturelles parallèles au festival international du film Amazigh dans sa 14 éme  édition ; l’éloquent romancier Kabyle, présente une exploration unique de la diversité culturelle dans son œuvre «  la religion de ma mère » en transcendant les frontières littéraires pour offrir une expérience qui résonne avec l’âme Amazighe.

Dans un mot de présentation de son œuvre ; Karim, évoque une connexion profonde avec les cœurs Marocains . Tissant  des liens émouvants d’amitié et de fraternité ; il révèle  : «le peuple Marocain est miens ».

Akouche, romancier dramaturge, exilé à Montréal ; explore  dans son roman des sentiments complexes, l’idée d’un ‘Amour haine’, un sentiment contradictoire mais très réel, surtout dans un contexte de l’exil, avec un attachement profond à la terre natale (Kabyle), associé à la nostalgie et à l’amour de la culture Amazigh. Ce paradoxe flamboyant  reflète  le conflit émotionnel intense ressenti par ‘ Mirak’ pris entre l’amour et la haine envers sa patrie.

Le style littéraire dans cette œuvre est riche en symbolisme et métaphores avec une profonde exploration des thèmes de l’identité, de l’exil et du passage du temps. Cela peut permettre aux  lecteurs de plonger dans l’esprit du narrateur et de comprendre ses émotions complexe.

 A rappeler que cette rencontre culturelle a eu lieu dans un jardin aménagé spécialement pour cette occasion,  plongée dans une atmosphère ou le passé et le présent se rencontrent harmonieusement au cœur d’une bibliothèque familiale( Maison du docteur Ahmed Khanboubi) au douar «  El fid » dans la commune territoriale de ‘Tnin Aglou’. Des discutions animés par des cinéastes  metteurs en scène, écrivain, invités du festival international du film Amazigh, passionnés de partager leurs inspirations. Des mets traditionnels ont été servis laissant exhaler une odeur enivrante de la cuisine Amazighe.

La soirée s’est clôturée sous des étoiles, vibrant d’une énergie particulière illuminée par la présence des invités  prestigieux du festival FINIFA.