Stress hydrique dans le Souss..Une question critique préoccupante

• Saoudi El Amalki//

La question de l’eau dans le Souss fut récemment le théâtre d’une conférence animée par Dr Mohamed Bouchelkha, enseignant chercheur à la faculté des lettres et sciences humaines d’Agadir, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau.

Ce fut le moment idoine de présenter et de débattre des principales phases de l’évolution des rapports de l’homme à la denrée hydrique, en parallèle avec la progression des modes de production agraire dans la région.

Cette forte escalade débouche actuellement sur des paradigmes de crise de la ressource de l’eau, avec tout ce qu’elle génère de challenges et d’alternatives.

Il va sans dire que ce mouvement complexe de la problématique de l’eau et son importance dans la mise en place d’une stratégie de développement pérenne nécessite la mise œuvre d’un conciliation sociétale au niveau de l’utilisation de l’eau et la définition des priorités, tout en relevant les mécanismes de gouvernance, de valorisation du système de production familiale et de consécration de la culture de gestion de la pénurie enracinée dans la civilisation rurale en général, tout particulièrement dans le Souss…

Il faut bien dire la communication du conférencier, de par l’éminence et la richesse de son esquisse tout au long de cet instant de cognition profonde de la question de l’eau, a suscité un débat empreint de maturité et de pertinence.

Aussi importe-t-il de rendre un vibrant hommage aux contributeurs de cet échange fort rehaussé, notamment M. Naji, doyen de la faculté, Mme Radi, coordinatrice des unités horizontales, M. Zerguef, président du département de géographie. M. Kihel ainsi que les membres du club de générations de géographie pour leur bonne organisation et leur implication studieuse dans l’animation scientifique et culturelle au sein de cet espace universitaire.

Il convient de souligner que le succès probant de cette manifestation de haute portée académique et scientifique rappelle bien l’époque prestigieuse de cette dynamique faculté dans l’enceinte de laquelle se sont produites de belles prestances dans les dédales du Savoir, de Science et du Partage.

De même, il est loisible de conclure que cette exemplarité humaniste dont s’est toujours fait sienne la faculté des lettres et sciences humaines d’Agadir, depuis sa création en 1984, a constamment constitué un champ de la propagation des valeurs, par le biais d’anciennes sommités chevronnées, tel Dr M. Bouchelkha qui vient de gratifier l’assistance de cette somptueuse conférence !

Les jeunes doctorants qui émergent et foisonnent dans cette majestueuse institution universitaire, assurent la bonne relève, avec verve et panache.