Secteur du tourisme: La symbolique de la Journée Mondiale du Tourisme
- Saoudi El Amalki //
Il ne fait pas de doute que la pandémie aura permis aux décideurs du tourisme de redéfinir la stratégie du secteur, connu pour sa vulnérabilité et ses incidences velléitaires.
La feuille de route mise sur orbite, par la tutelle, avec la bienveillance de la primature en était, il y a quelques temps, une illustration saillante, pour repenser les mécanismes à surseoir à l’horizon 2026.
Ce plan de redressement devrait être immanquablement axé sur des piliers névralgiques à savoir le foisonnement de la capacité litière et le relèvement du niveau des compétences humaines en terme de formation et de numérique.
Pour ce faire, il va donc falloir intensifier la cadence des investissements publics, avec le coup de pouce nécessaire des capitaux privés, en matière de facilitation des procédures et d’octroi de crédits, afin de se lancer réellement dans la campagne d’infrastructures au sein des destinations touristiques, sans exclusion ni distinction.
On ne pourra prétendre assurer l’essor de l’industrie du tourisme si on ne recourt à l’extension du volume d’hébergement commercialisé.
En parallèle, il est à prévoir la réouverture des instituts et des écoles de formation de la main d’œuvre spécialisée dans les multiples filières et segments du domaine.
De même, il est hors de question de relever la tendance, tout en verrouillant ces unités formatives de haute érudition, sachant que la crise virale avait dissuadé nombre de personnels aguerris pour aller chercher ailleurs car ils ont été congédiés de leurs établissements initiaux.
Il se serait agi de la refonte du secteur à partir de deux facteurs fondateurs : la Matière et l’Homme, or si on se contente de jeter notre dévolu sur le produit de la première station balnéaire, dorénavant Centre prisé du Royaume, il est à constater que nombreuses sont les structures hôtelières qui sont cadenassées, bien qu’on en promette la réapparition de quelques unes et qu’on en constate la création d’une panoplie, un peu partout sur la ville, notamment au quartier de proximité de la mer, baptisé Founty, communément connu sous le nom de SONABA.
En fait, l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) s’est focalisée pour le compte de l’année en cours, sur ces deux plateformes fondatrices que sont l’Investissement infrastructurel et la Formation de la ressource humaine afin de saisir les Objectifs du Développement Durable ( ODD ), en direction de l’universalité et de la postérité, puisque 1/10 personnes évoluent dans la communauté plurielle du tourisme et des millions de visiteurs sillonnent les cinq parties du globe.
C’est autant dire qu’Agadir est condamné à développer son tourisme, puisque tous les ingrédients naturel, climatique, sécuritaires et hospitalier s’y prêtent à merveille, depuis que l’Etat a pris la décision d’en faire le point de mire attractif des voyages par excellence.
Ceci étant, il serait alors recommandé que toutes les forces vives de la région convergent leurs efforts et mobiliser leurs énergies afin de faire du tourisme le fer de lance de l’économie régionale, eu égard à son potentiel et surtout son expertise en matière de savoir-faire et d’innovation opérationnelle.
Et ce n’est guère la synergie et le dévouement qui vont manquer à cette mixture chevronnée durant des années de gouvernance, car la preuve des prouesses du PDU, plus spécialement, n’en démentira nullement la donne pour ce genre de communion, d’autant que le relooke du CRT auquel s’adjoint une pléiade d’opérateurs émérite et fort outillée, sous la férule d’un président sage et posé, lauréat du prestigieux institut de la capitale du Détroit et roulant sa bosse dans le métier, des décennies durant.
Ce maillage de bonnes volontés; professionnels, élus et institutions, dans une ville en plein chantier sur tous les fronts, est en passe de redorer le blason du parent pauvre ou encore du maillon faible de la chaînette qu’est le secteur du tourisme, en se serrant les rangs et constituant un réel lobbying solide et homogène, pour convaincre les services centraux de s’intéresser pour de bon à la région, longtemps marginalisée, en gros investissements publics, comme l’avait fait avec brio Sa Majesté à accorder un intérêt tout particulier pour l’«inonder» en projets structurants, en l’espace de seulement quelques années.
En ces débuts de ce mois de septembre dont le 27 coïncide bien avec la Journée Mondiale du Tourisme, il sera judicieux d’en faire une date symbolique de festoyer l’événement et surtout une halte marquante de rassemblement des composantes du tourisme et ses partenaires pour un moment festif, mobilisateur et incitatif à des lendemains meilleurs. Dont acte!
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