Secteur du tourisme..Édifier un Plan Royal
- Saoudi El Amalki //
En une poignée d’années, le projet Royal et on dira bien Royal et non pas autre chose, à savoir : Plan de Développement Urbain PDU, la capitale du Souss se relooke totalement. C’est autant dire que si « on veut, on peut ! », comme disait Napoléon Bonaparte, la volonté serait le mot-clé de tout ouvrage flamboyant.
Ce qui se passe aujourd’hui au chef-lieu de la région Souss Massa serait une illustration de cette citation de l’ancien empereur français, de par toutes ces prouesses dont l’artisan est bel et bien le Souverain lors de Sa visite dans le Souss en février 2020. Cependant, si la ville revêt aujourd’hui une parure fluorescente, il n’en est malheureusement pas de même dans le secteur du tourisme dont les déconfitures ne cessent de résonner faux sur une destination balnéaire de haut potentiel de rêve.
Il sera vraisemblablement loisible d’entamer le Plan de Développement Touristique (PDT), à l’instar du PDU, dont l’Initiateur/Superviseur ne sera autre que Sa Majesté et non les commis de l’Etat en charge du domaine auquel ils n’ont cumulé que des fiascos, depuis des lustres…
Et ce n’est nullement l’échec du Plan Azur et des Visions Maroc 2000, tout au long de décennies qui vont démentir ce constat criard. En fait, à titre indicatif, un site phosphorescent qu’est Agadir, de par sa clémence climatique, son soleil luisant et son arrière-pays naturel diversifié, confortés par une bienveillance volontariste au temps de Feu le Roi Hassan II, bat aujourd’hui de l’aile comme s’il y traînait du poids à l’aile.
La capacité de lits se décimait à grandes enjambées, par la fermeture de pas moins d’une vingtaine de structures hôtelières, pendant une éternité, sans mordre de nul repreneur ou de compromis parmi les propriétaires.
Le service des voyagistes, jadis florissant, allant jusqu’à 200 agences, subit toutes les peines du monde à subsister, n’excédant en tout et pour tout, pas plus d’une vingtaine d’agences. Les bazaristes qui, naguère foisonnaient sur le pavé d’artères de la cité, mettent à présent, leurs clés sous les paillassons.
Quant à l’aérien, l’un des volets décisifs du secteur, il a été quasi-abandonné sur la stratégie des dessertes aériennes en partance directe des marchés émetteurs vers la destination à cours d’aéroport en vogue…
Comment prétendre donc faire éclore un secteur, alors qu’on n’a jamais pris la peine de faire un arrêt d’évaluation sur tel ou tel plan d’action ou d’entamer une enquête claire et fiable sur les budgets faramineux injectés dans les caisses de l’ONMT?
Comment pourrait-on laisser-pour-compte les CRT des territoires touristiques à travers le pays dont une bonne partie exécute en toute bénévolat, un travail de titans, sans lui confier d’attribution décisionnelle, encore moins les doter de moyens financiers, au lieu d’aller « quémander » la mendicité aux élus dont le tourisme n’est pas souvent la priorité des priorités ?
Le Salut Royal, par le biais du Plan de Développement Touristique PDT, sous l’égide du Monarque est de nature à redorer le blason d’un joyau de tourisme qu’est éternellement Agadir, comme c’est le cas du PDU !
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