Secteur du tourisme: Agadir, à toutes épreuves
- Saoudi El Amalki //
Il semble que le secteur du tourisme s’ingénie de passer à la vitesse supérieure pour retrouver ses lettres de noblesses.
Dans le cadre de la stratégie 2023-2026, le département de tutelle vient de lancer une nouveau plan d’action baptisé « Go Siyaha », destiné à plus de 1700 entreprises de tourisme. Une manne budgétaire de l’ordre de 720 millions de dirhams est alloué au programme qui au-delà de l’appui en termes d’investissements, mais aussi de soutien des entreprises désirant se renforcer en matière de techniques, notamment numérique, écologique, promotionnelle…
Cette nouvelle ébauche qui se veut ambitieuse dans la mesure où elle fortifie l’action entrepreneuriale du domaine, vivant trop souvent dans l’aléa et la velléité, tend à gagner en expertise de promouvoir entre autres, le volet aérien dans le but de drainer plus de visiteurs.
Il est donc question d’optimiser les ressources humaines en les dotant de moyens à même de consolider leur sens d’innovation dans la recherche de types de touristes et l’adéquation de l’offre avec les aspirations de ces derniers.
De ce fait, cette trouvaille nécessite l’implication de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) en tant qu’associé d’accompagnement et de propulsion de cette action de grande envergure.
C’est en effet, dans cette optique que la première station balnéaire du pays, à travers les professionnels du tourisme et l’Autorité gubernatoriale d’Agadir, en particulier le Wali en personne, compte repenser sa propre embellie en s’appropriant de nouvelles visions de manœuvres, fondées tout d’abord sur la synergie et l’harmonie, sur l’adaptabilité et la traçabilité et sur la novation et l’efficience.
Pendant des lustres et à cause des pratiques obsolètes et surannées, les opérateurs du secteur avaient dû boire le calice jusqu’à lie, par cet archaïsme qui gangrenait dans les différents affluents du domaine dont la toute responsabilité incombait à l’Etat qui tournait, de manière subite et incompréhensible, le dos à la destination sublime qu’était la capitale du Souss.
Aujourd’hui, avec la prise de conscience de l’Etat de la Place Centrale qu’elle occupe grâce à la Sollicitude Royale, la métropole est en passe de déployer sa chevauchée triomphale, en rompant pour de bon, avec les méthodes caduques et leurs initiateurs de jadis.
Il est vraiment inconcevable que la cité se fait peau neuve, par ses projets de qualité flamboyante, alors que son tourisme se débat dans la désuétude, avec une ribambelle de structures hôtelières cadenassées et d’agences de voyage amenuisées, de locaux d’artisanat à clé sous le paillasson, de restaurateurs désunis et à couteaux tirés…
Fort heureusement, la morosité de cette image désolante ne saurait perdurer indéfiniment, avec le débarquement d’un chef de file sur les rivages d’Agadir, pétri d’excellences et de perfections, puisque dès qu’il aura foulé ses sables qu’il rassembla la panoplie de « décideurs en activité » et lui signifia de mettre les bouchées double pour cette belle cavalcade.
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