Économie

Salon de tourisme de Londres Drainer davantage le marché anglais

Saoudi El Amalki//

C’est aujourd’hui, demain 6 novembre 2023 que les portes du Salon mondial du tourisme de Londres (WTM) sont ouvertes au fameux centre de congrès ExCel de la capitale britannique. Cette rencontre annuelle sans doute, la plus huppée du globe draine les institutionnels et les professionnels de tous les coins du monde de voyage.

Comme à l’accoutumée, le Maroc élira domicile dans cette enceinte mirobolante, fort conforté par une grappe d’opérateurs tout feu, tout flamme de cet univers en pleine recrudescence après les souvenirs lugubres de la crise virale.

En fait, la présence de l’Office National de tutelle et les Conseils Régionaux du Tourisme, en particulier des destinations prisées, tel que Marrakech, Agadir, Tanger…se déploieront d’arrache-pied pour défendre les couleurs nationales et s’octroyer la part appropriée parmi l’offre mondiale au cœur de la compétition farouche, à laquelle prennent part les ténors du tourisme universel.

La grand’messe londonienne s’illumine donc aux réverbères de la Tamise majestueuse et aux sons retentissants de la Big Ben du palais Westminster ! C’est une opportunité de se rassembler et débattre des stratégies à adopter dans les aléas ardus du tourisme souvent en proie de velléités et vulnérabilités des conjonctures.

La diversité internationale des exposants représente toute une chaîne de valeurs de l’industrie des voyages, à une phase où les budgets sont étriqués.

La présence de tout ce beau monde permet, en fait, de discuter de la situation économique actuelle. Outre le large éventail de l’offre, le WTM de Londres est aussi leader en tant que fournisseur de connaissances et de savoir.

Il organise, à cet effet, le plus important rassemblement du monde qui accueille en son sein environs 10.000 congressistes en provenance de tous les continents de la planète. En effet, la crise financière soulève maints questionnements.

Le Salon est donc l’occasion pour les acteurs du domaine, les experts du marché des finances, les hôteliers, les voyagistes… de faire part de leurs analyses des problématiques et des panacées pour sortir de la crise du marché des capitaux, et pour les futurologues de prévoir les attitudes et les comportements en matière des voyages dans le monde entier.

Dans ces rouages diaboliques, le pavillon Maroc saura s’exhiber avec beaucoup de maestria, au cœur d’une émulation féroce.

Tous les ingrédients typiques sont là pour séduire les marchés en lice qui s’avèrent porteurs : conception visuelle, artisanat, musique aux sons mythiques, aspect vestimentaire attractif, calligraphie arabesque, dégustation exquise où trône le thé à la menthe… sont autant de références saisissantes.

Il ne fait pas de doute que la délégation marocaine compte, comme elle a toujours su faire, démarcher le maximum de clientèles et fidéliser d’autres habitués dont le Maroc est la destination de prédilection.

C’est dire combien la symbiose règne dans ce camp composé de valeureux professionnels qui ont fait leurs preuves des années durant.

Le stand marocain, avec ses diversités et ses richesses en termes de panoroma naturel, d’atypisme culturel, de prouesse novatrice, accrocherait probablement des afflux, de plus en plus intensifs.

Il est donc loisible de rendre un vibrant hommage à ces militants qui continuent à honorer le secteur malgré le fléchissement conjoncturel et à coup sûr structurel qui accable toujours le secteur.

Les institutionnels qui, pour la plupart, n’ont jamais mis la main à la « plonge » et ressenti les vrais soucis du tourisme, notamment les carences des dessertes aériennes directes et les exclusions tous azimuts, ont intérêt à beaucoup apprendre de ces leçons de civisme et d’altruisme dont les professionnels font preuve avec ténacité aujourd’hui à Londres, demain à Berlin, à Moscou….

On ne peut donc que tirer chapeau bas à ces professionnels qui mènent un combat inlassable pour l’image de marque du produit Maroc, engagé sur la voie du développement pluriel et pérenne dont le tourisme constitue la cheville ouvrière.

          

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