Présidentielle en Egypte : al-Sissi brigue un nouveau mandat
Le président Abdel Fattah al-Sissi a annoncé, lundi, sa candidature à l’élection présidentielle prévue en Égypte du 10 au 12 décembre prochain.
S’exprimant lors d’un meeting au Caire, al-Sissi a déclaré avoir décidé de se porter candidat « en réponse encore une fois à l’appel des Egyptiens, afin de pouvoir parachever le rêve lors d’un nouveau mandat présidentiel ».
M. al-Sissi a été élu pour la première fois en 2014, puis réélu pour un deuxième mandat en 2018. Un an plus tard, les Égyptiens ont approuvé, en référendum, des amendements constitutionnels qui, en particulier, prolongent la durée du mandat présidentiel de 4 à 6 ans, ce qui autorise le président sortant à briguer encore deux mandats supplémentaires.
La Constitution égyptienne stipule que les candidats à l’élection présidentielle doivent obtenir l’aval d’au moins 20 membres de la Chambre des représentants (Chambre haute du Parlement), ou le soutien d’au moins 25.000 électeurs dans au moins 15 gouvernorats, avec un minimum de mille soutiens dans chaque gouvernorat, à condition que les électeurs confirment leur soutien par des procurations officielles, sachant que chaque électeur ne peut apporter son soutien qu’à un seul candidat.
La Commission nationale électorale a fixé la date de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle pour la période du 5 au 14 octobre.
Outre M. al-Sissi, ont annoncé jusqu’à présent leur intention de candidature le chef du parti Wafd (libéral), Abdel Sanad Yamama, l’ancien parlementaire et ancien chef du parti Karama, Ahmed Tantawi, le chef du parti social-démocrate (centre-gauche), Farid Zahran, la cheffe du parti Addoustour (libéral), Jamila Ismail, le chef du parti Peuple républicain (social-libéral), Hazem Amr, et le chef du Courant indépendantiste (une alliance comprenant plusieurs petits partis et coalitions politiques), Ahmed Al-Fadali.
Dès l’annonce de l’ouverture des candidatures à cette importante échéance électorale, des partis politiques ont lancé des campagnes de mobilisations à travers le pays en soutien à Abdel Fattah al-Sissi, mettant en avant ses « réalisations au cours des neuf dernières années et l’importance de le maintenir au pouvoir afin de préserver la sécurité dans le pays ».
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