Portrait d’Agadir: Zaïna Id Hali, une gerbe de luminosités
- Saoudi El Amalki
Originaire de la somptueuse localité de Tiznit, berceau du Savoir et du Culte, au cœur d’une famille de respectueuse notabilité, connue sous l’effigie de « Bicha », Zaïna Id Hali naissait dans cet univers de prééminence, mais aussi d’excellence en matière de principe humain.
Elle menait une vie de rébellion sur elle-même et sur tout ce qui l’entoure d’exubérance pour fonder sa propre personnalité, basée sur les idéaux auxquels elle s’identifie, à cor et à cri. Affrontant des handicaps dûs à la mentalité ambiante dans l’environnement conservateur des traditions, elle s’appropriait son dessein, en fervente autodidacte sans aucune trêve de parcours, pour s’ériger en tenace attachante du cycle de doctorat.
Fort imprégnée dans le circuit de plaidoirie au cabinet d’une sommité en la matière qui n’est autre que Me Abdeltif Ouammou, elle s’embarque également dans les rouages de l’engagement politique où elle s’adjuge un siège d’ardente députée.
Toutes la fraîcheur et la vitalité qu’elle renferme, de par ses vertus innées dans ses tréfonds, mais pareillement acquises de son registre social, elle s’en servait à merveille pour honorer ses tâches parlementaires. Son dynamisme avéré et son énergie explosive, en vue de vaquer à ces occupations ne tardent guère à l’ériger en source manifestations diverses pour la bonne cause, tant à l’échelon national que surtout à celui de la région Souss Massa à laquelle elle voue un attachement de grande intensité.
Au fil du temps, elle se rend constamment utile dans les dédales de la citoyenneté et s’insère pleinement dans les affres de la vie auxquelles elle fait face, avec résilience et acharnement. Au côté de ses missions de députation qu’elle entreprend corps et âme, elle s’introduit dans les méandres de la magistrature, en mettant sur pieds une structure associative baptisée « Centre Souss Massa des Études Juridiques et Judiciaires Contemporaines ».
Par le biais de cet outil de travail, elle s’attelle à l’ouvrage de la réflexion et de la suggestion autour des diverses problématiques de la société, tel que la récente activité sur le code de la famille, lance au grand débat sociétal par le Souverain, ces derniers temps.
Ce fut une toute première à cet égard, d’autant plus que la conférence, étalée sur deux jours d’affilée, a drainé une multitude de savants et experts, toutes tendances réunies et s’est achevée avec des recommandations de haute qualité cognitive et suggestive.
Ceci étant, toute auréolée de cette ribambelle d’actions aussi diversifiées que bénéfiques, Zaïna se lance aussi dans le mécénat au profit des franges déshéritées, relayant ainsi cette tradition tenue de son regretté père, réputé pour sa générosité incommensurable.
Posée, magnanime et fortement éprises des valeurs de justice et de loyauté, Zaïna s’en résoudra avec amour et caractère, en tant que dévote activiste fière de ses origines et obnubilée du développement de son pays et sa population, la plus démunie en particulier.
Elle n’en sera satisfaite de ce qu’elle fait, mais s’obstine à apprendre plus, d’avoir davantage et servir à outrance, sans jamais fléchir ni flétrir. Pour elle, le travail est seule la devise de la vie afin d’éclairer l’obscurité de l’humanité, comme disait un jour l’illustre poète français, Arthur Rimbaud «Le travail humain, c’est l’explosion qui éclaire mon abîme ! »
Suivez nos dernières actualités sur Google News