Portrait d’Agadir: Mohamed Bouchelkha, le mentor
- Saoudi El Amalki/
Il force l’estime et le respect dans l’entourage aussi bien de l’enceinte de l’enseignement et de la recherche scientifique que la totalité de la vie sociétale.
De par son attitude pacifiste et sa conduite rigoriste, il ne cesse de puiser dans l’univers de la chevalerie et de l’érudition, de la manière la plus éclatante. Lui, c’est bien Dr Mohamed Bouchelkha, éminent chercheur à la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Ibn Zohr.
Depuis qu’il eut foulé le sol de la capitale du Souss, il s’était toujours comporté avec ses collègues de façon intègre et vertueuse. Tout au long de son parcours, il s’est forgé une forte personnalité, faisant de lui un personnage intransigeant sur la valeur et irréductible sur le principe. Ses convictions politiques, en tant que partisan progressiste et savant solidaire des causes suprêmes de la patrie et du peule, sont restées immuables, en dépit des conjonctures et des contraintes.
Si Mohamed, comme on se plaît de l’appeler avec intimité non sans scrupule, prêchait ces idées humanistes parmi une constellation de ses compagnons de l’université, au point de devenir leur mentor et d’en former le secteur de l’enseignement supérieur le plus actif et performant de l’activité professionnelle de la formation politique à laquelle si tôt eut adhéré, à la différence de nombre de ses compères.
Dans le même sillage, il présidait, durant des années, la section locale du Centre d’Etudes et de Recherche Aziz Blal (CERAB) au cours de laquelle il menait une pléiade de chercheurs et tenait une flopée d’activités de haute qualité.
Aussi, il dirigeait tour à tour, les sections préfectorale et régionale du PPS au sein duquel il accédait également au comité central. En tant qu’illustre géographe, connu pour ses louables recherches en géographie rurale, il animait avec brillance une structure scientifique, en compagnie d’une panoplie d’enseignants-chercheurs en la matière et en ressortent de pertinentes recommandations.
De même, Si Mohamed entretient toujours d’excellentes relations avec des générations d’étudiants au service desquelles il investit à la fois un Savoir lumineux et une Formation judicieuse.
De ce fait, ces jeunes doctorants auxquels il ouvre des horizons prometteurs, continuent à lui vouer une amitié profonde à la fin des thèses qui ponctuent une proximité conviviale entre étudiants et leur encadrant.
Si Mohamed Bouchelkha est donc un modèle d’éducateur qui performe non seulement un simple étudiant en quête de diplôme, mais aussi et surtout un citoyen civique et averti pouvant affronter les méandres de la vie active avec vaillance et perspicacité…
En signe de considération et gratitude pour cet exemple éclairé, on lui offrirait une gerbe de muguet et de girofle, tout en lui dédiant un extrait de la chanson de Léo Ferré, sous le titre de « Extra » :
Avec le temps qu’arbre défeuille
Quand il me reste en branche feuille
Qui n’aille à terre
Avec pauvreté qui m’atterre
Qui de partout me fait la guerre
Au temps d’hiver
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière.
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