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Portrait d’Agadir Majid Joundy, un parcours fluorescent !

Saoudi El Amalki

 

Dans la rubrique « Portrait d’Agadir », consacrée exclusivement aux compétences de la ville dans les divers domaines, on aura déniché aux archives une dédicace à son adresse qui garde toujours son actualité, malgré sa publication, il y a quasiment dix ans. On aura donc toute la latitude de dépoussiérer et réactualiser aussi bien son étendue spacieuse que son intensité captivante, eu égard la diversité et la richesse qu’elles renferment, durant six décennies d’affilée. Sans doute, se demandera-t-on de qui il pouvait s’agir, afin de mettre un terme à cette expectation qui ne pourrait sembler qu’assez languissante ! Sans trop tarder, on découvrira le présent personnage du jour qui n’est autre que Majid Joundy, un zénith phosphorescent dans le firmament de la région Souss Massa, depuis déjà un bon bout de temps de son irruption au chef-lieu, en pleine gestation. En fait, son débarquement sur les lieux aura, à coup sûr, concourru à la réédification d’une ville qui se relevait, à petits feux, de l’hécatombe fatale de 1960. A coup sûr, il s’investit à sa renaissance, par son mordant mirobolant, sa pétulance vitale et son savoir-faire mirifique dans l’univers de l’économie, plus précisément de l’industrie. Il menait cette occupation avec persévérance et contribuait à l’évolution du monde des affaires, non seulement à l’adresse de sa propre boîte, mais aussi et surtout, en direction de l’essor économique de la métropole, en général, par ses suggestions, ses idées et ses positions éclairées, constamment en liaison avec le noyautage de l’écologie, en tant que souci nodal de l’activité économique. Par ailleurs, dès les années 60, dans la capitale économique du royaume, au lendemain de l’indépendance, il naquit au sein d’une famille de football dont les parents faisaient partie des dirigeants du Grand Wydad de la Nation. Profitant de cette terre fertile de sport, Majid faisait ses débuts, alors qu’il prenait place dans les rangs du lycée Lyautey, il exerçait le handball où il brillait de mille feux, comme fervent équipier de l’USMS, dans ses diverses catégories. Puis, il se convertit en volleyeur de haute qualité, notamment quand il poursuivait ses études supérieures en Belgique et décrochait son diplôme d’ingénieur filière de textile. Au retour, dans la capitale du Souss, le volleyball continuait à l’attendrir de plus belle, au point de le hisser au summum, parmi ses collègues. Dans la foulée, il a aussi fait des passages non sans gloire, dans le saut en hauteur, le saut en longueur ainsi que le triple saut, s’érigeant en champion du Maroc cadet et recordman avec 12,32 m. D’ailleurs, le sport qu’il aura chéri et adulé jusqu’aux orteils, le conduisit aussi à la gazelle du Souss, en tant qu’ardent dirigeant du club, au côté d’un certain Khalid Bourquia, un autre grand adepte du Hassania, pendant des décennies. Durant cette période, Majid Joundy côtoyait Jacques Ohayon, Ahmed Boumkouk, Lahcen Bijdiguen avec qui le HUSA a remporté deux fois le sacre national en 2001 et ensuite en 2002, Abdallah Aboulkacem et Habib Sidinou. Tout en rendant hommage à tout ce beau monde pour sa contribution à la promotion du football régional, il donnait aussi main forte, à travers les Belma et KBA holding, au handball du Raja d’Agadir que dirige toujours l’inusable dévoué de la petite balle Abdallah Saji. Au-delà de sa débonnaireté notoire au plan sportif, toutes disciplines confondues, il s’attelait, avec conviction et détermination, à se faire valoir dans d’autres domaines, en particulier, sa direction distinguée de la CGEM région Souss Massa Drâa, de 1999 à 2002, ainsi que vice-président dans la même instance patronale de la région de 2009 à 2012 et par la suite en tant que patron des patrons, jusqu’en 2021, au service de laquelle il accomplissait un travail de haute intensité. A la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services d’Agadir (CCIS), il eut un passage fort contributif, au voisinage des mentors en la matière, tels Said Dor, Lahcen Bijdiguen, Miloud Bouhdoud, Ahmed Boumkouk, Bachir Ahechmoud…D’autre part, Majid Joundy tenta pareillement une certaine expérience représentative au sein du conseil communal d’Agadir de 2003 à 2009 et la Chambre Maritime Centre-Atlantique où il se chargeait particulièrement des dossiers du traitement des eaux usées, de la viabilisation du quartier d’Anza, du traitement des fumées et des rejets d’une vingtaine d’unités de production. Voilà donc une vie pleine, dédiée sans compter aux causes de haute noblesse, tant au sportif, à l’associatif, au professionnel, au politique et au professionnel. Majid Joundi est sans nul doute, de ce gisement rare dont le besoin se fait continuellement ressentir. Ce dignitaire polyvalent dont la région et le pays peuvent amplement s’enorgueillir, avec fierté et réjouissance, n’est nullement au bout de ses multiples apports, de par son intégrité, sa pugnacité, sa dextérité et sa résilience, au grand service de la patrie et la société.

          

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