Agadir aujourd'hui

Portrait d’Agadir: Aziz El Idrissi, un vaillant président

  • Saoudi El Amalki //

Dans les patelins reculés des Ida Outanane, plus précisément à la commune territoriale de Tadrart au nord d’Agadir, se démène tel un beau diable, un jeune président. Aussi brave, il affronte corps et âme, les rudesses de la montagne, au service de la population et du bout de terre qu’il ne cesse de chérir à tout rompre.

Depuis son élection dans cette localité précaire par ses pairs, en dépit de sa minorité, Aziz gagnait le cœur de son entourage et jouissait de sa confiance. Fervent fils du Douar, il s’active ardemment, au centre des attentes et des besoins insistants de la commune au manque sans frontières. Avec des moyens de bord limités, il se rend constamment utile à toute épreuve, au grand bonheur des citoyens auxquels il se montre réactif à tout moment.

Assurément, Aziz incarne sans ambages, le prototype de conseiller modèle, puisqu’il fait preuve de proximité généreuse vis-à-vis du peuple rural. Doté de hautes qualités et de vertus humanistes, il se comporte subtilement avec les habitants, non pas en tant que président mais comme l’un des leurs, en toute humilité et sobriété.

Cette attitude chevaleresque lui confère une valeureuse réciprocité parmi les siens et une grande empathie dans les camps des élus au sein de toute la préfecture. Ancien disciple de culture et d’art qu’il a enfourchés de sitôt dans l’école de théâtre du grandissime Feu Abdelkader Ababou, Aziz en avait hérité la doigté et la rigueur de son regretté maître.

A présent, ces valeurs d’écoute et de réaction justes et efficientes, lui servent de guide dans les « nouvelles pièces dramatiques » qu’il interprète avec brio et panache, cette fois-ci aux confins de la vérité campagnarde. Sans doute aura-t-il compris que pour réussir cette mission à la fois raffinée et délicate, il importerait d’écouter avant d’agir en vue de mieux faire.

Le dramaturge et écrivain allemand, Wolfgang Goethe disait un jour à cet égard : « Si on a une seule bouche mais deux oreilles, c’est pour écouter deux fois qu’on ne parle ! ». En signe de considération pour cet éloquent président tout feu tout flamme, on aura envie de lui offrir une gerbe de muguet et de lilas, tout en lui dédiant cet extrait du fameux poème de Louis Aragon, Elsa :

J’ai peur éperdument du sommeil de tes yeux
Je me ronge le coeur de ce coeur que j’écoute
Amour arrête-toi dans ton rêve et ta route
Rends-moi ta conscience et ton mal merveilleux.

          

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