Agadir aujourd'hui

Portrait d’Agadir: Abdelaziz Bendou, le stratège souriant

  • Saoudi El Amalki //

Natif de la ville impériale de Taroudant et détenteur de nombre de diplômes ; doctorat d’Etat et Masters en audit et management en environnement, gestion touristique et planification, l’ancien directeur d’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion, Dr Abdelaziz Bendou, actuel président de l’Universite Ibn Zohr, se plaît de s’identifier à ses provenances montagneuses dont Toubkal s’érige en sommet majestueux du pays.

Il en a hérité, il y a des décennies, de l’humilité des origines roudanaises, mais aussi la dignité guillerette des murailles et remparts de la dynastie sâadienne. En dépit du dépaysement précoce de la chaleur de ses racines des traditions fascinantes, il en gardait la vitalité foncière et la pugnacité naturelle.

D’humeur joviale et allègre, il parvient à faire passer le message dans la limpidité, sans trop « faire compliqué quand il s’agit de faire simple », comme disait le philosophe anglais, Guillaume d’Ockham dans sa théorie de son nom « Rasoir d’Ockham »…

Depuis son installation à la tête de l’université la plus vaste du royaume par l’ex ministre de l’éducation qui n’est autre que l’actuel Wali de la région Souss Massa en septembre 2020, Dr Abdelaziz Bendou s’est attelé à poursuivre le parcours mirobolant du prédécesseur tout en y mettant de sa touche empreinte de verve et de panache.

« Le style c’est l’homme ! », disait le défunt Roi Feu Hassan II, en paraphrasant l’écrivain français, de Buffon devant l’assemblée nationale.

Un style plutôt limpide et cristallin auprès de toutes les composantes de son entourage pluriel, aussi bien au niveau du département de l’enseignement supérieur que les autres secteurs.

Il s’y prend avec une aisance de conduite hautement respectueuse, au point de se faire entourer de collaborateurs vertueux au sein de  l’enceinte universitaire, sous toutes formes.

Il s’est brillamment acquitté de son premier mandat et laborieusement jalonné les distances les plus ardues du territoire des cinq régions du sud, soit quasiment la moitié de la superficie nationale…

En l’espace d’une poignée de main, il aura balayé de revers de main toutes les gabegies qui pourraient interféré le bon fonctionnement de l’université et se focalisait sur l’essentiel sans pour autant, perdre de vue le marginal.

Son tact intellectuel et académique lui confère de l’estime dont il tient en compte pour faire valoir une réciprocité féconde et intégrée.

Il se lance plus spécialement dans l’assouvissement des attentes de la gente estudiantine qui foisonne tant aux facultés et aux écoles, à travers les provinces des régions. Pour lui, il est loisible de réformer d’abord la réflexion avant de penser aux apprentissages pour les générations futures.

Edgar Morin, le sociologue français, du haut de plus d’un siècle, dit « La réforme de l’enseignement doit conduire à la réforme de la pensée et la réforme de la pensée doit conduire à la réforme de l’enseignement ! »…

En guise de considération à cet illustre homme de la Pédagogie et du Savoir, on a bien envie de lui offrir une gerbe de muguets en ce mois de mai, tout en lui dédiant, pour être constamment humble, la citation ruisselante du romancier français, Claude Michelet : « La terre est plein d’enseignement. Elle apprend la modestie ! ». 

          

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