Port d’Agadir:  Les bienfaits d’une visite notoire

• Saoudi El Amalki //

Rubis sur l’ongle, le port d’Agadir fut l’objet d’une visite de prospection de ses diverses opérations et de ses principales contraintes qui entravent le cours normal du fonctionnement.

En fait, c’est une occasion pour l’actuel chef de file et ses proches collaborateurs de s’enquérir sur l’un des services vitaux de nombre de constituantes majeures de l’économie régionale voire nationale, à savoir la triptyque phare : tourisme, pêche et agriculture.

Le cortège s’est longuement entretenu avec les multiples intervenants et acteurs des différents axes et unités de cet édifice portuaire de haute portée de trafic de commerce et de pêche, dans le but de forger la qualité de travail, relever son rendement et fluidifier ses circuits.

Il était donc question beaucoup plus d’écouter les doléances et suggérer les panacées à même de dynamiser l’action portuaire à moult niveaux, à travers cet échange interactif, conforté par l’écoute et le dialogue.

C’est une excellente approche, fondée sur l’option participative, si l’on sait que le port d’Agadir revêt une importance capitale de ce processus d’émergence dans lequel le pays s’engage à brides abattues.

En effet, cette installation se hisse au top niveau, grâce aux efforts déployés à cet effet, d’autant plus qu’il est doté d’équipements et de matériels ultra-modernes de nature à permettre aux bateaux et cargaisons d’y évoluer dans les conditions optimales.

Il s’y installe également une zone industrielle et commerciale à la superficie est de 9,5 ha abritant près de 400 compagnies, en plus d’une zone d’1 ha réservée à stocker des marchandises.

On notera aussi que le complexe portuaire d’Agadir porte sa contribution efficiente à l’essor économique de la région Souss Massa, par le biais de cette installation dont la gestion est assurée par un office d’exploitation au niveau de recharge, de décharge et de stockage, au profit d’entreprises ainsi que le chantier naval réparant les bateaux de la pêche côtière.

Ceci étant, il faut bien dire que le port renferme une panoplie de « dysfonctionnements »qu’il va falloir enrayer avec davantage de rigueur et de sérieux, tel que rappelé par le Souverain dans le récent discours du trône.

Il est à souligner que la propreté et l’hygiène des quais laissent à désirer et que des pratiques malsaines sont criardes dans le circuit depuis la pêcherie au large jusqu’à la sortie du port au pont-bascule, en passant par la criée de la halle aux poissons.

Il faudrait alors éviter les pertes encourues aux caisses de l’Etat par la dérobade de la taxations, suite au laxisme et soudoiement qui prévalent dans le part.

Cette visite salutaire est en passe de réguler la bonne marche du complexe portuaire et de mettre un terme à ces déficits qui nuisent à l’image de marque d’une métropole en pleine émergence.