Plages du nord d’Agadir : Le Site Imiouaddar en négligence
Saoudi El Amalki//
Nombreuses sont les plages qui s’étendent le long du littoral nord d’Agadir, jusqu’à celle d’Imsouane à une centaine de kilomètres de la capitale du Souss. On citera le site sublime d’Imiouaddar, relevant de la commune rurale de Tamri, à une soixantaine de kms, en passant par la station de Taghazoute et la falaise de Tamaouanza qui drainent les amateurs du surf de tous bords. Pôle fascinant par ses étendues de sables soyeux, d’eaux cristallines et de lueurs flamboyantes, Imiouaddar est inondé de projets d’accueil à vocation touristique soit plus de 4000 lits, dispersés dans des structures d’hôtels et de village de tourisme, notamment Lunja village, Paradis Plage, Loka beach…, sans parler des apparts informels. Mais, malheureusement, ces espaces qui attirent des flots de vacanciers, aussi bien du pays ou d’ailleurs, surtout en périodes estivales ne sont nullement dotés d’équipements publics les plus élémentaires tel que poste de gendarmerie, antenne d’autorité locale, de bloc de toilettes et de poubelle pour les estivants… C’est vraiment insensé voire inadmissible de laisser moisir toutes ces splendeurs dans la négligence et la démission les plus totales, alors qu’on pourrait faire de cette localité attrayante, une réelle destination propre, décente et rentable ! En fait, l’Etat se devrait de se conduire avec davantage de sens de civisme et de bienveillance à l’égard du privé pour l’encourager à investir dans des projets, à travers l’aménagement des espaces. De même, les élus sont appelés à être plus regardants et disponibles dans le sens de la mise mise à niveau du cadre de vie tant en direction des investisseurs locaux et étrangers que des citoyens résidents et visiteurs. Au passage, on saluera les efforts colossaux que des opérateurs du secteur du tourisme déploient pour enfanter ces splendides réalisations de distraction et d’animation, par le biais de parcs de haute qualité dans les parages et bien ailleurs dont le dernier en date n’est autre que le Dianaland qui verra le jour incessamment, du côté de la Kasbah d’Agadir Oufella. Il serait donc nécessaire que les institutions de l’Etat ; autorités locales, services extérieurs, communes territoriales et société civile…, accompagnent toutes ces actions d’investissement et de promotion de ces patelins mis au service du grand public.
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