Économie

Le Salon britannique du tourisme..La grande conquête en marche


  • Saoudi El Amalki //


Le Maroc met le paquet au Salon britannique des voyages, en présence de ses avant-gardes aussi bien des institutionnels que des professionnels.

Tout cet essaim de la chose touristique, depuis la haute marche de la pyramide au plus bas de la chaîne, est conscient de la prééminence que revêt le Word Travel Market, en tant que point de mire des sommités des grands producteurs de voyages à travers la planète.

Notre pays y va et s’érige en partenaire de choix pour conclure son ambition, en tant que destination attractive de haute prédilection parmi les marchés prisés du monde. De même, il sait pertinemment que son territoire tout auréolé de son potentiel naturel, à travers des sites de rêve, est en passe d’abriter l’éléphantesque fête footbalistique en 2030.

On ne pourrait donc se passer d’aussi gros passionnés pour le sport et l’aventure, tels que les anglo-saxons, aux côtés de leurs pairs du globe.

Afin d’être au rendez-vous mondial à quelques années seulement de cette immense compétition, il aurait fallu mettre les bouchées doubles, aujourd’hui à Londres et plus tard à Berlin, pour ne citer que ses deux Salons de renommée mondiale, puisque respectivement, ils raflent la première et la seconde palme de l’industrie touristique.

On retiendra à cet effet, la constellation de professionnels d’Agadir, en tant représentants phare du balnéaire national, au cœur desquels trône une pléiade d’aguerris en matière :

S.Benhammane, président du CRT, G. Marrache président délégué, A. Chahli, président de l’association des hôteliers, S. Scally et A.

Oummani, pass présidents du CRT Agadir… Il faut dire que cette équipée fort chevronnée constitue l’épine dorsale de la relance menée en trombe dans la région du Souss Massa du domaine du tourisme.

Un grand défi à relever si l’on sait que le volume litier est affreusement décimé en raison des litiges perpétrés entre les associés d’une part, en plus des lenteurs des rénovations d’autre part, surtout pour une métropole tel qu’Agadir qui détenait le leadership en termes de capacité litière, il y a quelques années.

Aujourd’hui, on aura besoin de plus de 500 000 lits, à la veille de la coupe du monde, en plus d’un peu plus de 300 000 dont elle se dote actuellement. C’est dire combien l’enjeu est si délicat pour redresser tout d’abord le secteur à des points culminants et pour assurer le succès de cette consécration mondiale d’envergure.

Il convient de souligner que le Maroc est en fait, « partenaire principal » du WTM londonien, par son aura et sa notoriété, ce qui lui permet de se hisser aux avant-postes de la galaxie des voyages, à l’horizon de 26 millions de touristes par an, d’ici-là.

Justement, le Royaume-Uni pour l’excellence duquel notre pays jette l’ancre en ces temps-ci, occupe la troisième place au sein du afflux touristique avec environs 400 000 arrivées en fin septembre dernier et augure une belle envolée dans les années qui viennent, de par la ribambelle de conventions paraphées en cette édition du Salon britannique, avec des eductours prévus et des réunions entamés par la ministre sur place avec des Tours Opérateurs des charters tels que Expédia, TUI, EasyJet et la société de voyages britannique JET2.

La charte d’investissement que le Royaume met en avant de cet envol de transport aérien, est en passe de mettre en branle cette dynamique afin de maximaliser la relance du tourisme.

          

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