Politique

Le RNI critique la lettre ouverte du PPS sur la hausse des prix

Le RNI a décidé de réagir à la lettre ouverte adressée par le PPS à Aziz Akhannouch au sujet de la hausse des prix. Le parti, qui promet d’y répondre, critique cette lettre dans la forme et rappelle que les voies constitutionnelles pour interpeller le chef du gouvernement n’ont pas été respectées.

Réuni samedi dans la soirée sous la présidence de Aziz Akhannouch, le bureau politique du RNI a indiqué avoir pris acte de la lettre ouverte adressée par le PPS au chef du gouvernement. Toutefois, le parti note que cette lettre ne respecte pas les normes démocratiques. « L’interpellation du chef du gouvernement doit se faire dans le cadre des canaux constitutionnels. Il s’agit notamment des séances mensuelles consacrées aux questions sur les politiques publiques adressées par les groupes parlementaires au chef du gouvernement », explique le bureau politique dans son communiqué. In contrario, le RNI indique que ladite lettre a été adressée à une institution constitutionnelle avec l’étiquette partisane. « La lettre du PPS questionne les promesses électorales du parti et non les engagements pris dans le cadre du programme gouvernemental et approuvés par les trois partis de la majorité. Le même programme qui a permis au gouvernement d’obtenir la confiance du Parlement », ajoute la même source.

Compte tenu de ces constats, le bureau politique du RNI a décidé de réagir à cette lettre ouverte en adressant une réponse au PPS et ce dans le cadre «du respect mutuel entre les partis politiques ».

Dans le cadre de la majorité gouvernementale, le Bureau politique confirme avoir également pris acte de la décision conjointe des partis qui le composent, de tenir une réunion de ses composantes dans les prochains jours, pour discuter de l’évolution sur la scène nationale et internationale, notamment en ce qui concerne les répercussions des changements et développements internes et externes sur la situation économique et sociale de notre pays, conclut le communiqué.

          

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