La3malki: Le CRT d’Agadir renaît de ses cendres..Le grand ménage!
- Saoudi El Amalki//
Il faudrait être renégat voire débile pour contester le travail colossal, déployé par Saïd Scally, à la tête du comité transitoire du CRT Agadir Souss Massa.
Durant les travaux de l’assemblée élective qui avait été couronnée par l’élection du binôme chevronné en l’occurrence Salah-eddine Benhammane et Guy Marrache, respectivement président et président délégué de l’instance fédératrice, cette expression «colossal», adressée à flot à l’artisan patenté de la sortie du tunnel du CRT d’Agadir, enfoui sous les décombres de la désuétude, était sur les lèvres de tous les intervenants, aussi bien du Wali de la région Souss Massa du président du conseil régional que du duo dûment élu, lors de leurs speechs respectifs.
Nul n’osait renier cette unanimité à l’égard de celui qui s’y mettait corps et âme, tout au long de cette mission combien laborieuse et délicate, à plus d’un titre.
Tout d’abord, il a fallu remettre d’aplomb un espace de travail, soumis à un délabrement criard, depuis déjà une éternité. Ensuite, il était inévitable d’épurer la trésorerie de la boîte mise à sec par les dûs des créanciers de tous bords, harcelant à juste titre le CRT, endetté jusqu’au cou.
Parallèlement, il fallait revisiter les conventions avec les bailleurs de fonds et parapher les contrats, après âpres négociations, tout en vaquant aux tâches quotidiennes, d’ordre administratif. Simultanément aussi, il urgeait de se concerter avec les acteurs associatifs de diverses branches de l’industrie touristique, en vue de les mettre en conformité avec l’exercice légal vis-à-vis de leur fonctionnalité.
Et puis, vu la caducité des statuts qui dataient de naguère, ne reflétant point les profondes mutations du secteur en termes de rapports tant endogènes qu’exogènes, il s’avérait incontournable de reconstituer et d’ériger tous ces documents au diapason de changements échus au domaine en question…
En seulement une poignée de mois, toutes ces embûches s’estompaient une à une, de main de maître, pour enfin déblayer le terrain et baliser la vision à suivre, dans la sérénité, la synergie et surtout la confiance égarée des professionnels, en perte de repère et de visibilité.
Que peut-on encore reprocher à cette machine de production et de dépollution qui s’est attelée, de pied ferme à remettre en selle un CRT défaillant à mort ?
Sauf les factieux et les ingrats qui bruitent en dehors de l’essaim et blasphèment la sacralité du travail, toute la communauté de la ville et toute la famille du tourisme, auront « donné à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu», cette citation biblique dont la dénégation coûtait à ses auteurs la colère divine.
On dira bien à ces malins de brandir une et une seule lacune de toute cette batterie « d’héritage » dont pourrait « s’exulter » à présent, la nouvelle équipe du CRT, tout feu tout flamme, soigneusement choisie pour sa compétence et son panache, autour d’un chef de file qui n’est autre que Salah-eddine Benhammane, un stratège empreint de probité, de scrupule, de tact et de pugnacité au service du tourisme.
C’est une opportunité de rêve que de se retrouver avec une pléiade de braves opérateurs du secteur de si bon calibre !
Le tourisme en pleine relance, après trois années de crise asphyxiante n’en sort que grandi, au rythme où la communion collective s’intensifie au fil des jours.
[18/07, 10:15] La3malki: A vrai dire
Les diplômés, ce précieux trésor !
Saoudi El Amalki
Notre pays déploie des efforts inlassables pour l’aménagement de son territoire et le bien-être de sa population.
Pour ce faire, il ne cesse de mettre en avant des plans de développement dans nombre de ses villes et leurs banlieues dont celui d’Agadir auquel le Roi a lancé un programme urbain ambitieux, en compagnie des divers intervenants de la région.
Une dynamique constante qui met la nation sur la lignée de l’émergence dont se satisfont des contrées similaires de la planète.
Nonobstant, serait-on enclin de claironner, pour autant, au niveau de ses jeunes qui, une fois détenteurs de diplôme, trouvent toutes les peines du monde à se procurer un poste adapté à leur formation et porteur en termes de rémunération ?
Un dilemme, de plus en plus, dramatique dans un pays en quête de ses cadres, dans divers domaines, pour entamer son propre élan de relance. Dans bien des cas, des lauréats des grandes écoles, sont recrutés dans des services dans lesquels ils se sentent fort amèrement « inutiles ».
Les cinq ou six années d’instruction technique, cumulées après leur baccalauréat, ne servent plus à rien et se perdent dans les rouages indolents de l’administration. L’hémorragie de l’exode de la matière grise dans tous les domaines, ne fait alors que couler à profusion, face à l’impuissance des décideurs de remédier à ce fléau sociétal qui assène des coups fatals à l’équilibre de la Nation.
Comment ne pas s’inquiéter quand des contingents de cadres, cruellement abattus par la frustration et l’indignation, quittent le bercail pour aller prendre de l’air ailleurs ?
Que peut bien retenir un diplômé, bourré de rêves et d’ambitions qui, après de longues et âpres années de trime, on le paie à un solde de misère, les fourmis aux mains et le cafard au cœur
Le Maroc fait atrocement fuir ses enfants, continue à distribuer les faveurs juteux aux rentiers de l’oligarchie et à complaire impunément aux lobbys de la fortune illicite.
Une politique macabre qui, en dépit des avancées notoires qu’il entreprend en matière de gros chantiers, hypothèque son avenir, en sacrifiant ses jeunes dont la « resquille », somme toute légitime, prolifère à grands pas.
Le facteur humain, en particulier celui qui s’investit dans le savoir et la technologie renouvelée, demeure l’élément clé de toute expansion, beaucoup plus primordial que le béton !
On ne pourrait jamais avancer sans cet équilibre impératif, comme disait un jour, le théoricien de la relativité, Albert Einstein « La vie, c’est comme un vélo, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre!».
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