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Sport

La chute libre du Hassania d’Agadir Démocratiser la pratique sportive!

  • Saoudi El Amalki//

Qui serait bien derrière l’écroulement du club fanion du Souss, le Hassania d’Agadir, seul représentant dans l’élite de la moitié du territoire du royaume puisque la région en constitue incontestablement la Centralité ?

En dépit de la sériosité de son président, la probité de son argentier et la bravoure de certains des membres aussi bien de la société que de l’association, le club ne cesse de broyer du pain noir en termes de prestations. « On ne change pas son ami qu’à pire encore ! », a-t-on bien l’habitude de dire dans le jargon populaire de chez nous.

Les langues se délient à volonté parmi des fervents intéressés de l’opinion publique régionale : certains regrettent le « congédiement » de l’ancienne équipe dirigeante, d‘autres fustigent l’«ingérence » de la primature et la «mainmise » de son parti de la majorité dans les rênes de la formation sportive, alors que la troisième entité mettent au ban l’incapacité du coach d’assurer la bonne conduite technique de son groupe…

Qui a raison, qui a tort ? Les accusations vont bon train, au moment où le club s’embourbe dans les marécages de la relégation imminente.

En effet, il ne fait pas de doute que le ver est bel et bien dans le fruit et que quelque part, le dysfonctionnement entrave la bonne marche du club, en cette dernière ligne droite cruciale du championnat.

A présent, le Hassania est à l’enfer de la descente ou tout au moins en phase des barrages si jamais on le maintient comme prévu !

Ceci étant, ce n’est nullement le moment de remuer le fer dans la plaie car, le plus approprié dans ces conditions accablantes de subsistance, il serait urgent de fédérer toutes les bonnes volontés pour préserver la place du club parmi ses compères de l’élite.

Il serait intolérable que la formation « Centrale » du territoire choie dans les oubliettes, puisqu’après la chute, s’il y a lieu, il est pénible voire impossible de se relever plus tard, tel fut le cas de Kénitra, Sidi Kacem, Marrakech, Salé pour ne parler de ces grandes villes…

Toutefois, on ne pourrait pas mettre sous silence certaines dissonances qui ne cessent d’handicaper le club, depuis bien longtemps, mais s’aggravent aujourd’hui de plus belle.

Dans ce sens, on n’en citera au moins quatre d’ordre objectif : Tout d’abord, les déplacements de l’équipe, vers un stade disponible à Mohamedia, Khemisset ou encore Berrechid, en dépit de sa recevabilité, sans savoir où aller jouer, parfois à la dernière minute et sans que les autorités permettent la présence de ses fans.

Dans le même ordre d’idées, on déplore l’indisponibilité des terrains d’entraînement, de façon régulière au point de se contenter parfois du sable, du synthétique ou de la musculation au mooving.

Également, on mentionne le calendrier éprouvant auquel l’équipe est soumise par rapport à ses homologues de l’intérieur du pays et de ce fait, elle est sérieusement amputée.

Et comme si cela ne suffisait pas, des erreurs arbitrales au moins 4/22 matchs, ont également amoindri notre équipe, quoique des erreurs de ce genre soient générales.

A priori, ces embûches disons objectives ne doivent pas outrepasser des insanités d’ordre subjectif dont les héros ne sont autres que certains membres du bureau qui s’impliquent dans la négociation de la baisse des litiges pour s’octroyer leur part de l’opération, après celle de l’agent des joueurs, ce qui explique le refus de ces derniers de réduire leurs dûs, tout en sachant que certains joueurs demandent de se plier aux termes du contrat de rendement même s’ils ne jouent guère pas de plus d’un an.

D’autres membres se permettent de s’ingérer dans la « vente » des jeunes recrues du club, tel Katiba, Ammi, Bakhach, Taghazi, Mounadi, Akoum et bien d’autres, comme à l’accoutumée, profitant de la misère et l’ignorance de ces joueurs.

Certes, un gros travail a été déployé dans la douleur, en matière du respect de contrats, de salaires, de litiges, de primes… Le HUSA est peut-être le seul club qui soit en règle sur tous l’aspect financier avec les joueurs et les employés à l’échelon.

Mais, ce déploiement n’est que la moitié de toutes dispositions à prendre, puisque le club est en pleine anarchie en matière de structuration et de gestion. Il suffit de dire qu’on gère le club au jour le jour, sans vision ni visibilité.

C’est l’incertitude inouïe pendant la semaine ! Il faut dire que le réussite de la pratique sportive est avant tout, dépendante de la démocratisation et de l’autonomie du club, loin de toute « immixtion partisane ».

Le HUSA est peut-être le seul club qui soit en règle sur tous l’aspect financier avec les joueurs et les employés, à l’échelon national.

Ces irrégularités qui décourage les notabilités de la ville, est la conclusion inévitable de la situation du ce club.

Cela devrait être une bonne leçon à laquelle se devra se conformer la prochaine équipe dirigeante, afin de sauvegarder l’histoire et l’identité d’un club glorieux dénommé Hassania d’Agadir.

          

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