Maroc aujourd'hui

Importantes précipitations pluviales Des lueurs salvatrices

  • Saoudi El Amalki//

Faut-il se réjouir après les flottes pluviales qui viennent de submerger quasiment toutes les régions du pays ? Visiblement, il y a lieu de le faire, sans trop en faire, du fait des flots diluviens qui ont inondé le territoire national, mais également les retards et les carences qui émaillé ces précipitations plus d’une semaine de suite. En fait, selon des rapports du service concerné, le taux de remplissage des barrages aurait consolidé les retenues hydriques à plus de 30 %, soit un surplus de 5 milliards 271 millions de m3.

Si certains bassins auraient dépassé la moitié de leur contenance, cas de Guicr-Ziz-Gheris et de Tensift respectivement avec plus de 53 % et 52 % , ce ne sera pas le cas pour leurs homologues d’Oum Er-bia, avec seulement 7,34 % ou encore d’Abdelmoumen, avec un peu plus de 3%. Il est donc bien évident que cette progression en dépit du caractère tardif et de la modicité des stockages sur l’ensemble des barrages, aura un impact positif sur l’eau potable et l’irrigation agricole.

Il importera de constater que la nature des récentes flottes était plutôt assez modérée permettant l’hydratation des racines et la reviviscence des terres, tout en évitant des inondations dévastatrices. Cependant, il faudra dire que le manque d’écoulements et de crues par rapport à ces précipitations, fut assez indigent pour remplir beaucoup mieux les barrages et s’infiltrer en abondance dans les nappes souterraines.

Il serait en fait, encore plus raisonnable de se rendre compte de l’utilité et l’importance de ces pluies salutaires qui ont au moins, atténué le désarroi du monde rural, revigoré la ferveur des paysans et adoucit le stress qui gagnait aussi bien les décideurs que les citoyens. Il sera toujours judicieux de tirer profit de ces pluies qui s’abattent malgré le retardement, au service de la communauté campagnarde, en partout les franges démunies.

L’affolement et la panique qui ne cessent de tarauder tout spécialement la paysannerie, ont non seulement créé cette atmosphère de morosité, mais aussi et surtout mis en crise la vie des familles, à travers la pénurie constante de l’eau.

          

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