
Festival Sidi Ifni .. La poésie Hassani, levier de la sauvegarde du patrimoine, et de l’ouverture sur l’autre
- Par : Med Laghouizi //
Dans le cadre de ses activités, l’association Ifni Maobdarat a organisé une soirée dédiée à la poésie et à la musique Hassani. Un salon qui a connu une présence massive et une couverture médiatique de grande envergure de différents supports et média de la presse.
En effet, le salon de la poésie est devenu une plateforme de rencontre de poètes qui attendent avec impatience cette occasion pour partager avec un public leurs poésie qui portent sur différentes thématiques et qui renforcent ces liens des différents courants culturels, arabe, amazigh et Hassani qui constituent l’identité marocaine.
Au cours de cette soirée culturelle par excellence, des noms ayant laissé leur empreinte dans le domaine de la poésie ont répondu à cette invitation, donnant le meilleur de ce qu’ils ont écrit spécifiquement sur cette occasion qui coïncide toutefois avec la célébration du 26ème anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Quant à Sidi Ifni, terre des Ait Baâmrane, elle a joui d’un grand intérêt étant donné son passé glorieux, son emplacement et son rôle dans la rétrocession des provinces du sud.
L’art plastique fut aussi présent durant cette soirée et qui a ajouté son empreinte. Une jeune artiste Ifnaouie a traduit ses émotions et ses sentiments par le choix et la combinaison des couleurs et des motifs, mettant le symbole de la pureté, de la finesse et de la loyauté incorruptible en premier plan,
celui du cheval qui est souvent à l’honneur des manifestations culturelles et artistiques dans notre pays. Mieux encore, l’art de Tborida ou la Fantasia est un patrimoine immatériel classé par l’UNISCO et devenu actuellement un symbole de l’identité marocaine, connue par son authenticité ainsi que son maintien des traditions ancestrales et leur transmission de génération en génération.
Ce fut la cerise sur le gâteau de cette soirée qui a marqué tous ceux qui étaient venus en masse, pour jouir de cette fluidité et cette finesse des verts, bien choisis par les poètes et poétesses qui se défilés au cours de cette nuit d’été, au bord de l’atlantique qui accompagne le retentissement de leurs voix et les morceaux du luth.
Toute ambiance festive qui rappelle celle de dérivées sur le Nil..mais avec une touche marocaine propre.
M.L.

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