Festival Issni n ourgh du film amazigh..Une clôture vivement fastueuse
- Saoudi El Amalki//
C’est dans une ambiance de liesse, de partage et de passion que s’est achevée la 15ème édition du festival Issni n Ourgh du film amazigh de la capitale du Souss.
Devant une forte assistance qualitative, la grande messe avait donc éteint sa quinzième chandelle en apothéose, après un temps de cinéma pluriel dans le sensationnel édifice de cinéma Sahara, joliment réhabilité au service des cinéphiles, des intellectuels, mais également au grand public d’Agadir et la fans des environs et d’ailleurs.
Durant presque une semaine, précisément du 11 au 15 septembre, tout ce beau monde a eu droit à la projection de 35 films documentaires et imaginatifs courts et longs, pour lesquels se sont concourus des cinéastes de tous bords pour s’octroyer les prix du festival, scindés en trois catégories, à savoir : la compétition des films amazigh, le challenge international et la palme nationale de la culture amazigh dédiée par l’Institut Royal de Culture Amazigh du Maroc (IRCAM).
Cette émulation à laquelle s’est attelé de jury, composé d’artistes-comédiens, de réalisateurs, de scénaristes de différents horizons, s’est soldée comme suit : le prix du meilleur court métrage international est détenu par le film « mixed mémories », réalisé par la canadienne Katrine Adams.
Le prix du jury de la même catégorie est revenu au film chinois « summer’s end poem » de Lam Kan zhao. Le prix du meilleur film documentaire est remporté par le film néerlandais « Im the rive, thé river us me », des réalisateurs Peter Lum et Corine Van Éjraat, alors que le prix du jeu pour la même branche est g sa gêne par « They call me Jean Ngo Semzara » signé par la réalisatrice du Canada Gentille Manguezani.
Le prix de la meilleure réalisation est revenu au germanique Rost Benjamin pour son film « Harraga », tandis que sa compatriote Dharma Pundarika s’est adjugée le prix du scénario pour le film allemand « Right of Nature ».
Par ailleurs, la compétition du film amazigh s’est clôturé à son tour comme suit : le prix du meilleur court métrage est revenu au film « Boussa » de son réalisateur franco-algérien Azeddine Kassri et le meilleur film documentaire est revenu à Nadia Zouaoui, la réalisatrice algéro-canadienne pour son film « Imane’s Promise »,
alors que Anaïss Aziz s’est octroyée le prix meilleur rôle féminin dans « Boussa » et le comédien Ahmed Achkar dans le film « Disparity » de Hilal Azzouzi, le réalisateur marocain, s’est adjugé le prix du meilleur rôle masculin,
le prix du meilleur scénario est remporté par le film « Boussa » et celui du jury au film « Morale » du défunt Ismail Azougay, alors que le grand prix du festival Issni n Ourgh est gagné par le réalisateur algérien Malik Bourkach pour son film « Azar ».
En guise d’encouragement et de félicitation, le jury avait dédié une mention spéciale au film « l’Homme et la terre » de la réalisatrice marocaine Sakina Saïdi et le film « Neck d’Illeli » de l’algérienne Célia Benakli.
L’annonce du prix national de l’IRCAM du film amazigh 2023 qu’organise cet Institut conjointement avec le festival d’Agadir aura lieu pendant l’anniversaire du discours historique d’Ajdir qui coïncide chaque année avec la date du 17 octobre.
Enfin, il importe de dire que l’édition 2024 du festival Issni n Ourgh s’est distinguée cette année par la transmission directe des interventions et des débats avec les réalisateurs, les producteurs et représentants de films participants sur les tribunes de réseaux sociaux afférents au FINIFA.
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