Festival international universitaire de théâtre…Agadir, capitale de l’art dramatique estudiantin
- Saoudi El Amalki //
C’est aujourd’hui 24 avril que se lève le rideau de la 26 ème manche du Festival de théâtre universitaire d’Agadir. Une tradition qui mène son parcours sans répit ni relâche au profit des étudiants et du grand public amateurs de l’art dramatique.
Chapeau très bas de la continuité de plus d’un quart de siècle, assurée à présent par une dame de haute qualité de constance, Zohra Makach qui relève ses prédécesseurs et insuffle à la somptueuse rencontre théâtrale une nouvelle vie, un nouvel élan, de nouveaux horizons dans les plaisirs de la passion, de la tolérance et de l’universalité enrichissante.
De long en large, le FITU d’Agadir aura scellé une empreinte indélébile de la fécondité des idées sur l’art et partant, sur le savoir-être avec soi-même et autrui, une école dans son prisme le plus ouvert de l’humanisme, à travers le jeu dramatique incarné par le gestuel et le virtuel des propos, des mouvements, des didascalies et tous les accessoires qui s’y rapportent.
Cet éventail de mosaïques chatoyantes que nous propose en cette nouvelle édition Zohra et sa pléiade de jeunes, chaleureusement entourés par le président de l’université Ibn Zohr et le doyen de la faculté des lettres d’Agadir, brillera dans doute, de mille feux, de par sa diversité et de son attrait instructif et divertissant.
Aux côtés des pièces théâtrales qui auront lieu à la salle Brahim Radi, à l’Institut Français d’Agadir et au Centre le Étoiles du Souss, les mordus du théâtre auront l’occasion de suivre le colloque « Héritages et Arts performatifs », mis en selle par deux conférences inaugurales de Driss Ksikes, écrivain et dramaturge, chercheur en média et culture, ainsi que Florence Dupont, professeure émérite de la littérature latine.
Tout au long du festival, la peuple estudiantin et les adeptes du théâtre auront à savourer les diverses novations dramatiques dont feront montre les jeunes d’Agadir, de Ouarzazate, de Rabat, de Sidi Ifni et tout particulièrement d’Espagne, des États-Unis, de France, des Émirats Arabes Unis… Une réelle constellation de créations variées qui permettront à coup sûr l’échange et le partage des expériences du domaine de l’art, de la réflexion, de l’analyse…
On ne peut que saluer vivement la résilience du staff initiateur de cette activité et tous ses contributeurs en matière de logistique et de moyens pour maintenir la continuation et agir pour le relèvement de l’art qu’on est habitué à l’appeler comme « le père des arts ».
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