Culture

Festival International Issni N’ourgh d’Agadir : Silence, la bobine du cinéma est en marche!

  • Par Saoudi El Amalki //

La passion du cinéma dans tous ses éclats, sera bientôt de retour, dans l’esplanade pittoresque de la place Tamri du quartier Talborjt où trône telle une princesse, la bâtisse du cinéma Sahara. La nouvelle édition du festival international Isni N’ourgh fait irruption, demain vendredi dans la liesse et l’euphorie, en compagnie du monde du cinéma universel et Amazigh.

Pendant presque une semaine, les cinéastes et les cinéphiles se côtoieront de visu pour le partage et l’échange de la production technique et thématique des films proposés à la compétition, sous les yeux attentifs de jurys connaisseurs et les sensations charmées du grand public.

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Sanae akroud dans son film « Myopia » dans le programme de isni n ouargh

Rachid Bouksim et sa horde, tous aussi talentueux que sympathiques, feront encore une fois, régaler les convives par constellation de projections et une cascade de menus, tout au long de ces jours d’allégresse. Il va sans dire que ce festival tant attendu par les fans de tous bords, grandit et murit désormais, entre les mains de ses initiateurs qui ont font un réel rendez-vous dignes des grandes prestances du cinéma, avec cette touche identitaire qu’est l’amazighité, chère à la communauté régionale, voire mondiale.

Plus d’une décennie d’existence est largement suffisant pour que l’événement acquière toute l’expertise et la maturité requise avec peu de moyens mais beaucoup de volonté. « Nous nous contentons de ce que nous avons comme moyens de bord, mais notre ambition est tellement insistante qu’on ne pourra jamais se passer de moment de fiesta et de cognition qu’on offre aux masses éprises du septième art.

Nous nous attelons d’arrache-pied pour que cet instant de communion et de symbiose se répète chaque année, sans trêve ni relâche ! », nous confie le directeur du festival, Rachid Bouksim, ce garçon discret qui parle peu mais se consacre corps et âme pour égayer et enchanter autrui.

Sur le plateau, en compagnie de son fidèle ami, Rachid Moutchou, président du festival, Rachid Bouksim dédient aux invités les plus somptueux de leurs trouvailles en termes de novations et de design pour éviter la redondance et esquiver la platitude. C’est pourquoi, on est toujours de ne pas avoir le cafard dans le festival empreint d’innovations de bout en bout, au sein de ses programmes minutieusement aiguisés et taillés au plus infimes des détails.

Les deux Rachid ne voient jamais bas car ils ont toujours le réflexe de voir constamment loin, haut et beau. En bas, il n’y a point d’arc-en-ciel multicolore, même en temps de morosité pluviale. Charlie Chaplin, le génial cinéaste de tous les temps, disait un jour à ce propos : « Tu ne trouveras jamais d’arc-en-ciel si tu regardes en bas!».

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Festival International Issni N’ourgh d’Agadir

On ne cessera pas de rendre de vibrants hommages à ces deux garçons et parmi eux la pléiade de leurs copains qui gratifient les grandes foules passionnées de ces merveilles qui agrémentent une ville dont les espaces de spectacles ne font que fleurir au bonheur de ses résidents, tel le grand théâtre à l’ultime phase de finition.

De toute évidence, le FINIFA, royalement mis en évidence depuis plus d’une décade, compte parmi les manifestations les plus édifiantes du royaume, par l’ingéniosité de ses organisateurs, l’éclat de ses prestances et la qualité de ses interactions et de ses débats. Bons spectacle, messieurs dames !

          

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