Economie verte et circulaire : un moyen de se débarrasser des déchets
- Agadir : Rachid Fassih//
Le jeudi 12 décembre, qui était le troisième jour des ateliers sur la transition vers une bonne gestion des déchets et l’adoption de l’économie verte circulaire, a été marqué par des présentations du groupe coréen, notamment de la société coréenne de l’environnement connue sous le nom de K-eco.
Ces présentations ont porté sur le cycle de vie des déchets, à partir du traitement des déchets par incinération dans des fours pour produire de l’énergie propre et renouvelable.
L’expérience de la Corée, mise en œuvre dans plusieurs villes, qui contribue à réduire le volume des déchets de 70 % à environ 6 %, a été exposée, et cela grâce à l’adoption de techniques précises et rigoureuses pour l’élimination finale des déchets et des gaz, en les transformant en énergie électrique et en chaleur pour le chauffage des logements voisins.
Les cendres issues de l’incinération sont également recyclées dans des infrastructures essentielles comme le bitume pour les routes, les allées et les ponts, après que les substances toxiques aient été extraites conformément aux normes européennes et aux standards de santé publique en Corée.
Le deuxième exposé de cette journée a abordé le cycle de vie des déchets et le traitement des déchets via la méthode de l’enfouissement. Il a donc concerné divers types de déchets qui doivent être enterrés en respectant les normes essentielles relatives à la qualité des sols et à l’extraction du biogaz méthane pour produire également de l’électricité.
Ces expériences constituent des mécanismes et des références fondamentales qui mettent en lumière les progrès réalisés dans le domaine de la gestion des déchets et de la production d’énergies renouvelables.
Les présentations ont également traité des plans et des politiques de gestion des déchets ménagers et des déchets (connus sous le nom de « jongnyangje ») en Corée du Sud, supervisés par le ministère de l’Environnement coréen.
Il est nécessaire de diviser les déchets en quatre catégories : déchets à enfouir, déchets à incinérer, déchets organiques et déchets recyclables, ainsi que les déchets de grande taille. En particulier, il est impératif de trier les déchets recyclables.
De son côté, la représentante des Nations Unies en Corée du Sud a souligné l’importance de traiter les problèmes de déchets à l’échelle mondiale et les efforts, les mesures et les ressources déployées par l’Organisation des Nations Unies pour aider les pays en développement à réduire et à gérer efficacement les problèmes de déchets.
Elle a présenté des statistiques alarmantes sur l’accroissement des problèmes de déchets dans divers pays.
Le Dr. Mohamed Moqtiat, directeur du département des études et de la planification au ministère de la Transition énergétique et du développement durable, a déclaré à la fin de ces ateliers que le choix d’Agadir était sérieux et faisait partie d’un processus d’ateliers qui s’est étendu depuis 2021 à Rabat et Tanger.
Il a considéré que la session d’Agadir avait été couronnée de succès, tant en termes de participants que de présentations, de visites de terrain et de prise de connaissance des initiatives locales. Cela met en évidence l’engagement du Maroc dans ces projets de réduction des déchets et sa contribution aux efforts collectifs des institutions d’État, du secteur privé, des coopératives et de tous les partenaires.
Cela démontre également le rôle déterminant du Maroc et son engagement sérieux envers la réalisation des Objectifs de développement durable, ainsi que les opportunités d’emploi que l’économie circulaire peut offrir, tout en protégeant l’environnement et en réduisant les déchets.
Le troisième jour a également été marqué par une visite sur le terrain d’une plateforme importante et pionnière pour le tri et la valorisation des déchets plastiques, à savoir l’établissement « Alhamd Technology » de recyclage du plastique agricole situé dans la région d’Asshtouka Ait Baha, dans la commune de Sidi Bibi.
Cette visite a permis de présenter des explications et des données sur cette installation gérée par de jeunes entrepreneurs d’Agadir et sur le rôle essentiel qu’elle joue dans la réduction des déchets plastiques agricoles.
Suivez nos dernières actualités sur Google News