CRT d’Agadir Souss Massa Salahddine Benhammane, un illustre professionnel

• Saoudi El Amalki

Après la clôture du délai de dépôt de candidature à la présidence du Conseil Régional du Tourisme, il en a résulté que le prochain hôte au perchoir de cette instance d’Agadir Souss Massa, serait inévitablement Salahddine Benhammane. Ce grand professionnel du secteur, fort connu et reconnu pour ses immenses qualités humaines et professionnelles, présiderait donc aux destinées de cette structure associative au chevet de laquelle un comité transitoire désigné par le conseil d’administration, avait prodigué, durant la mission assignée, les soins appropriés en vue de la remettre en selle.

Il importe de reconnaître que l’aboutissement de ces tâches à bon port, fut de bout en bout, l’œuvre de ce boqueteau composé de pass-présidents entourés d’une pléiade de flammes de la profession, mais à leur tête, une compétence aguerrie, fort pétrie de décennies d’expertise et de loyauté à la cause du domaine, nommée Saïd Scally.

Le binôme Benhammane/Marrache dont l’unique candidature sauvait les meubles, par ce bel acte de civisme d’avoir si vaillamment répondu à l’appel du secteur, se serait sans doute, un peu exalté de s’être retrouvé dans une reprise d’activités foncièrement dégagée en matière de désendettement, de refonte et de restructuration.

Cette remise au clean serait à coup sûr, de bon augure pour la relance des actions de redressement du tourisme, sous ses multiples et diverses formes car le nouveau/ancien président du CRT jouit d’une acception exceptionnelle au sein de la famille du secteur, toutes disciplines réunies, de par son attitude sobre et viscéralement frugal, sa vista sagace et profondément magnanime.

Certes, un long et ardu chemin reste à parcourir afin de redorer le blason d’une destination encore sous le choc de la précarité due, ces derniers temps, à la crise épidémique mais aussi aux répercussions de la piètre gouvernance locale, d’une part et surtout de l’abandon criard de l’intérêt du service central, d’autre part.

Toutefois, sans avoir aucunement une intention disons sépulcrale à l’adresse des insuccès du passé, il convient beaucoup plus de se tourner résolument vers cet avenir dont les ingrédients de réussite ne manquent point.

Le tempérament fluide et l’aura retentissant, confortés par un savoir-faire des dédales du tourisme, dont a constamment fait montre le président, aussi bien avec son entourage pluriel du métier qu’avec les institutionnels de tout acabit, seront d’un atout majeur pour la conclusion de nombre de chantiers touristiques à décortiquer, en symbiose avec tous les intervenants.

Il va sans dire que la ville qui se distingue à présent par un relooke des plus notoires, à travers la grâce et l’éclat qui ne cessent de marquer les compartiments de la cité, sous les magnificences du PDU et bientôt le PAC et le PDR qui s’en suivent à brides abattues.

Ce serait sans conteste, une plus-value considérable pour la promotion du tourisme, au niveau du bien-être et du charme que requiert la métropole en grande pompe.

Ceci dit, les professionnels du tourisme sous la houlette de ce stratège avéré qui siégera incessamment au local sis à la CCIS, vaqueront aux occupations strictement liées aux métiers du tourisme, tout spécialement la question des hôtels dont une partie ne devra demeurer indéfiniment à l’arrêt, la restauration à assainir et renforcer, les agences de voyage à optimiser le rôle approprié et revaloriser leur utilité extrêmement importante…

Du pain alors sur la planche pour un président d’une haute maestria, devant être nécessairement entouré, par une équipe laborieuse et novatrice !