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C.S.M.E.J.J.C.: 3eme édition du prix du défunt  Lahcen Abbadi de la meilleure thèse de doctorat du Droit Privé

Centre Souss Massa des études juridiques et judiciaires contemporaines  (C.S.M.E.J.J.C) Maitrise et gouvernance de l’audiovisuel au temps de la digitalisation

  • Saoudi El Amalki

Pour garnir le désormais prestigieux évènement du prix du défunt érudit Lahcen Abbadi de la meilleure thèse de doctorat du Droit Privé dont la troisième manche s’annonce encore plus éclatante, le Centre Souss Massa des Études Juridiques et Judiciaires Contemporaines a fait appel à un ancien chevronné de la HACA en vue de solenniser un cours magistral devant un impressionnant boqueteau composé des sommités de magistrats, de bâtonniers, de doyens, de chercheurs, venus de tous les coins du royaume et joliment agrémenté par une gerbe d’étudiants de l’université Ibn Zohr.

Il s’agit en fait, du grandissime docte Ahmed Ghazali qui, du haut de sa silhouette vieillotte, mais combien sagace et lucide, fluidifiait une érudition de profonde cognition autour de la «maitrise et la gouvernance de l’audiovisuel à l’ère de la digitalisation». Une thématique d’actualité qui interpelle et préoccupe le monde, de par le danger qu’elle requiert en matière de relationnel collectif et de communication au quotidien.

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Le conférencier déplorait l’anéantissement de la chaleur humaine, phagocytée par l’usage abusif de la technologie, en particulier le smartphone, tel un réel enfer.

A quoi s’en tenir pour éradiquer ou tout au moins limiter le péril de cette emprise déstabilisante ? That’s the question ! La maîtrise et la gouvernance de cet élan phénoménal de l’audiovisuel à travers la planète, se montre d’une complexité incommensurable à cause de ses répercussions fâcheuses du fait que l’homme s’en trouve au cœur de cette turbulence agaçante.

La gouvernance est d’abord un concept structurel, politique, public et horizontal, visant à mettre en avant une conception d’améliorer la réalité vers le meilleur. Par contre, la bonne gouvernance détient plutôt une connotation de moralité et de conduite, donc idéologique afin de préserver les droits des masses et protéger leurs dignité et réputation…

Au départ, l’audiovisuel fut la voix de son maître, à fin des années 90, mais avec l’intronisation de l’actuel Souverain, on pouvait jouir, de la libéralisation des outils audiovisuels avec multiples réconciliations de droits humains, d’équité dont l’exemple fut inédit, d’identité pluraliste mais unifiée, avec le fameux discours d’Ajdir, le nouveau concept d’Autorité, les marocains du monde, plus de sept millions perçus non pas en tant que pourvoyeurs de devises, mais comme force de valeurs, enfin réconciliation de la magistrature et de l’information…

L’illustre orateur a clos son pertinent discours par un message plutôt moraliste, pédagogique et mobilisateur pour éviter cette avalanche de médiocrité et de platitude qui submerge la société de toutes parts, à travers les mastodontes de l’internitisme mondial sauvage tel le capitalisme et le libéralisme sauvages…, d’où la nécessité absolue de la maitrise et la planification, afin d’immuniser et de pérenniser la souveraineté nationale.

Après cette valeureuse prestation de la célébrité de l’omniscience marocaine, on passait à l’annonce du lauréat de cette troisième édition du prix feu Lahcen Abbadi, dédiée au meilleur travail de doctorat.

Toute auréolée par ce temps fastueux de consécration, Zaïna Idhelli, présidente du centre organisateur du rendez-vous annuel, convie le jury dirigé par un président de renom qui n’est autre que l’ex ministre de la justice, Dr Idrissi Machichi qui, au préambule de ce moment émotionnel, ne cessait de faire des louanges à cette initiative unique dans les annales de la recherche scientifique non pas en tant que titre académique formel, mais d’excellence et de distinction qualitatives.

Il ne manquait pas non plus de rendre un vibrant hommage à cette députée de grand cœur qui édifie avec immense abnégation et fin savoir-faire, cette tradition de haute noblesse humaniste.

C’est ainsi que sur une vingtaine de postulants à la palme du jour, il y avait eu un seul vainqueur du nom de Chammakh, de l’université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès, ovationné par la salle guillerette.

          

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