Culture

Bilmaoun, Sbaà Boulbtayn , ba Cheikh, Bouisslikhene, Boujloud….à l’épreuve de la modernité

Rachid Nini et Lahoucine Bouyakoubi, décryptent la dualité culturelle et Appellent à la Réflexion et à l’action.

La célébration annuelle  de Bilmaoun , également connue sous le nom de : Sbaà boulbtayn, boujloud, herma…, se trouve au cœur d’un débat culturel vibrant sur la préservation du patrimoine culturel Marocain à l’heure de la mondialisation .

le journaliste renommé, Rachid Nini et Lahoucine Anir Bouyakoubi Professeur universitaire d’anthropologie ( Inbn zohr) Agadir , ont récemment abordé cette question sous des angles différents mais complémentaires, explorant les tensions entre préservation du patrimoine et ouverture à la modernité.

Rachi Nini dans une publication facebook ‘ la faible immunité sociétale menace l’authenticité de ‘Bilmaoune’, met en garde contre la transformation des célébrations de Bilmaoune sous l’influence de cultures étrangères.

Il déplore l’émergence de costumes et de musiques importés, qui, selon lui, menacent l’authenticité des traditions marocaines. La préservation du patrimoine culturel pour Nini ,doit être prioritaire pour maintenir l’Identité Culturelle face à la mondialisation.

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De son coté , Bouyakoubi, dans son post facebook : «  Nos ancêtres nous reconnaitront-ils ? », adopte une perspective plus nuancée.

IL rappelle que ceux qui critiquent les transformations actuelles ont eux-mêmes évolué par rapport à leurs ancêtres. Pour bouyakoubi, les traditions culturelles doivent s’adapter aux changement de la société pour rester pertinentes.

Il cite l’exemple de Nass El ghiwane et Izenzaren, initialement rejetés par leur modernité, mais devenus des symboles de l’identité culturelle Marocaine.

Loin de se contredire, Nini et Bouyakoubi , se complètent en offrant une vision globale de la question.

Nini insiste sur la nécessité de protéger les traditions des influences étrangères, tandis que Bouyakoubi reconnait que l’évolution et l’adaptation sont inévitables et peuvent enrichir la culture.

Les deux analyses de Nini et Bouyakoubi appellent à une réflexion profonde sur la manière de préserver le patrimoine culturel tout en embrassant la modernité.

Ils soulignent l’importance de ne pas rejeter systématiquement les nouvelles influences, mais de les intégrer de manière à enrichir et revitaliser les traditions. La célébration de « Bilmaoune » doit continuer à évoluer , tout en restant fidèle à son essence.

C’est à travers ce processus d’adaptation et de protection que le patrimoine culturel Marocain pourra non seulement survivre mais aussi prospérer dans un monde en constante évolution

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 Il est essentiel de trouver un équilibre entre protection de l’authenticité et ouverture à la modernité. L’histoire montre que la culture Marocaine a toujours été un mélange de différentes influences, et c’est cette capacité d’adaptation qui en fait sa richesse.

          

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