Agadir aujourd'hui

Agadir, dans le cercle des grands:  La grande ruée vers le zénith!

  • Saoudi El Amalki //

A l’instar de nombre de villes du royaume comme Rabat, Tanger, Tétouan, Casa ou Marrakech…, la capitale du Souss est en passe de se relooker, à grandes enjambées.

9Des projets structurants de haut standing poussent comme des champignons et jalonnent les divers compartiments de la ville.

Il serait redondant et fastidieux d’en mentionner la totalité, mais on s’arrêterait sur une véritable merveille qui verrait incessamment le jour.

Il est question du somptueux site polyvalent, récréatif, sportif et commercial baptisé : Al Inbiâte, un nom qui renvoie à l’appellation Royale et historique de l’après séisme de 1960.

Rien que ce joyau exquis serait amplement suffisant de le magnifier à juste titre, cette trouvaille magistrate digne des supers parcs légendaires de Londres notamment le Hyde Park ou encore le Greenwich Park…

Comment ne pas s’émouvoir à contempler ces chefs-d’œuvres qui trônent en plein centre-ville, au bonheur des résidents et visiteurs subjugués par la splendeur de la cité naissante?

Hormis les renégats et les récalcitrants qui ont constamment l’habitude de se cantonner dans leur nihilisme immonde, nul ne saurait passer sous silence la métamorphose de la métropole qui prend forme, dans tous les sens.

Le biologiste français du 20e siècle, Roger Molinier disait un jour : « Le réflexe de la peur du renouveau engendre des réactions d’indifférence, de renoncement, de pessimisme et de nihilisme. »

En fait, la politique du « tout ou rien » qui tendra vers le nihilisme, n’a jamais été la bonne solution, mais un prétexte de dérobade et d’évasion face à l’affront de l’épreuve.

Le nihilisme, ennemi caché de l’effort et de l’optimisme est voué à la débâcle. Ce qui s’opère aujourd’hui au grand jour, dans la première station balnéaire du pays est titanesque mais, demeure toujours inachevé car les attentes sont tellement constantes qu’on se ne se limitera jamais de ce qu’on possède, puisque l’appétence n’a pas de frontières.

Cependant, il serait injuste de dévaloriser de ce qui est déjà fait, en dépit de ses imperfections et ses insuffisances.

Ceci étant, il va falloir achever le beau travail. « Ceux qui font les révolutions à moitié ne font que creuser leurs tombes ! », disait René de Chateaubriand.

0Pour la ville d’Al Inbiâte, la révolution ne fait que débuter, après tant de décennies de nonchalance et sans doute, finirait par sublimer encore davantage, au regard de la cadence infernale, imprimée dans son entrain.

          

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