Agadir: 5 ème Congrès sur la chirurgie..Les technologies au service de tous

• Saoudi El Amalki//

Après deux journées de débat et de concertation autour de la chirurgie médicale, le 5ème congrès a clos ses travaux ce samedi, dans une atmosphère de communion entre les séminaristes du royaume et d’outre-mer.

Cette rencontre de haute qualité, savamment organisée par l’organisation marocaine des médecins-chirurgiens du Sud, en partenariat avec la Wilaya de la région Souss Massa, le conseil régional, la commune territoriale, l’université Ibn Zohr et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU), s’est surtout focalisée sur les prévisions à porter pendant les actes chirurgicaux, dans le sillage des novations technologiques qui s’opèrent dans cet univers de plus en plus en mutations incessantes…

La cérémonie de clôture de cet événement de haute teneur innovante mais aussi humaniste, fut rehaussée par la présence effective du Wali dont l’allocution concise et porteuse a souligné que le fait d’initier ce congrès au nom de la Société Marocaine des Chirurgies du Sud (SMCS) qui devra d’ailleurs s’aligner sur la consécration Royale de la capitale du Souss en tant que Centre du Royaume, est une superbe initiative.

Le congrès constitue, enchaîne-t-il, une véritable plate-forme d’échange d’expertises, de pratiques édifiantes en domaine de la chirurgie et de connaissance des tout dernières nouveautés, surtout à l’aune du progrès de la chirurgie de pointe et de l’intelligence artificielle, ainsi que l’assimilation de la réalité virtuelle.

Cet éventail d’actions évolutives vise à réduire les dangers des opérations chirurgicales et le temps de convalescence, à l’horizon d’ancrer les fondements de médecine intégrée et moralisante pérenne, poursuit-il.

Ce rassemblement des chirurgiens de tous bords, tant à l’échelon national qu’étranger, dépassant la centaine représentant les CHU et les hôpitaux régionaux et nationaux, la France, la Belgique, les États-Unis…, ambitionne également de réunir le public et le privé en vue conjuguer et optimiser le es énergies, fédérer les compétences et mobiliser les moyens, en mettant la main dans la main, indique-t-il, tout en nuançant que toutes les avancées technologiques de la chirurgie ne peut pas remplacer la touche directe du praticien puisque celui-ci a une conscience, une âme et le rapport avec le patient.

D’autant plus que le chirurgien a cette aptitude d’improviser en plein acte et anticiper les réactions adéquates au temps opportun pour pouvoir accéder à des tumeurs ou des pathologies assez profondes.

Le chef de file régional clôt son discours imbu d’éloquence et de pertinence, par cette notion égalitaire dans le sens où la finalité à travers toutes ces innovation, c’est d’offrir une médecine meilleure égalitaire, éthique, car toutes ces technologies ne devrait pas profiter exclusivement à ceux qui ont tous les moyens, mais accessibles à tous et au service des patients mais pas l’inverse.