Maroc aujourd'hui

A vrai dire: Vaincre la peur d’aller de l’avant

Saoudi El Amalki //

Lors des années de pandémie qui a frappé le monde, le Maroc faisait sensation !

Il produisit des bavettes médicales, en grandes quantités ! Mieux encore, il a fabriqué des respirateurs et compte même en faire un réel laboratoire d’envergure.

Ce n’est pas mal ce qu’il a fait en si peu de temps ! Mais, avait-il réalisé l’ampleur de son ébauche ? Il a envisagé d’aller au-delà de du territoire, après avoir comblé les besoins des populations en masques préventifs.

Une notoriété à retenir en haleine, la communauté de la planète, par le défi et le génie à revendre. Aurait-il jamais pensé à ce dont il serait capable, en période de paix ?

Décidément, la pandémie a servi à ébranler les énergies et les inventions d’une flopée de savants que renferme dans ses entrailles, un pays d’exception tel que le nôtre.

Un réel gisement inexploré qui gicle, en pleine tourmente virale ! Voyons donc, une nation qui rassemble son potentiel pluriel pour affronter la crise par ce dont elle dispose qu’elle puise dans les vertus de l’unicité !

Ce n’est pas là, un signe de bon augure à discerner pour un avenir prospère ? Le Maroc aura conquis l’estime de son entourage, par la sagesse de son Roi et la frénésie de son Peuple, pour aller combattre, dans la communion et la mutualité, le danger commun.

Tout au long de cette épreuve, il a fait preuve de courage, tout en gardant les pieds sur terre et la tête sur les épaules. Il y est allé vers son idéal avec sérénité, pour étouffer la crise.

Jean Jaurès, le célèbre socialiste, fondateur de l’Humanité disait un jour, avant son assassinat en 1914 : « Le courage, c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ».

C’est ce qu’a toujours fait notre pays, tout au long de son parcours pour l’indépendance d’abord et, ensuite, la construction de l’État fort et libre.

Il le fait savoir pour vaincre l’épouvante. Incontestablement, cet examen aura constitué un nouveau déclic pour outrepasser la peur de la maladie, mais également, surpasser la peur de la conquête.

C’est en fait, dépasser le carcan psychologique du sentiment d’infériorité qu’on a porté durant des décennies, depuis le temps du croque-mitaine colonial.

La figure de proue du combat contre l’apartheid, Nelson Mandela ne cessait aussi d’arborer une citation qui incitait les siens à se rebeller contre le racisme immonde : « Le courage n’est pas du tout l’absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur !».

Le Maroc n’a pas peur, car il a toujours su vaincre les peurs de l’homme et de la nature ! Aujourd’hui, il ne saurait avoir peur de continuer à fabriquer, pas uniquement les bavettes et les respirateurs.

Mais, toute l’industrie de pointe à laquelle il s’accommode, sans aucune peur. Dorénavant, il aura, à coup sûr conscience de la nécessité capitale de l’ère contemporaine de l’industrialisation pour s’approprier l’autosuffisance et l’autonomie, dans le sillage de l’inter-indépendance mondiale.

Désormais, il s’attellera à industrialiser tous les secteurs de la vie active, dans un environnement de protection écologique, seuls atouts majeurs de concilier santé, démocratie et progrès.

          

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page