A vrai dire: L’isolement algérien
- Saoudi El Amalki//
Elle a beau avoir une dent contre le Maroc et sa cause nationale, l’Algérie en essuie de cinglants revers. Tout au long de sa duperie, elle a compté sur l’appui de l’Espagne en usant de l’escarmouche qui polluait les rapports des Royaumes mitoyens, surtout lors de l’accueil en terres ibères du chef séparatiste.
Par la suite, elle s’était appuyée sur la France en profitant également du gel des relations des deux alliés traditionnels, du fait que celle-ci ne voulait pas, par moments, ménager la chèvre et le chou.
Toutefois, un peu plus tard, l’Hexagone s’est rendu compte que nager entre les deux eaux ne faisait que noyer son approche dualiste dans un verre d’eau, en compagnie de la junte algéroise.
Pendant ce temps, le régime militariste ne cesse jamais de se conduire en souricière à l’encontre du Maroc, fort conforté par cette unanimité dont il jouit par rapport à son Sahara, tout en arborant le slogan creux de la « force frappante » parmi toute la communauté mondiale, de plus en plus dépitée par ses agissements outranciers.
La soldatesque se débat éperdument dans le guêpier de l’isoloir, sous les coups du canular duquel elle ne pourra pas se déposséder, en dépit de ses déconvenues vis-à-vis de son ennemi-juré de l’Afrique du Nord.
En plus de toutes ces dépréciations auxquelles elle est confrontée, de par ses impostures, elle aura aussi concédé le camouflet de la Russie, le partenaire de prédilection, lors du sommet du BRICS pour lequel elle nouait des espoirs de se refaire une virginité déflagrée.
Dans le même ordre d’idées, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ne lui ferait que pourrir davantage la vie, du moment que le président étasunien maintiendra sa position dans la région et l’incitera à se plier aux résolutions des Nations-Unies, à la lumière de l’autonomie tel que proposée par le royaume.
L’autre force de l’Europe qui n’est autre que le Royaume-Uni, ralliera sans le moindre doute, ce contingent des partisans de la souveraineté du pays sur son Sahara, d’autant que ce ralliement émane d’un État membre permanent du conseil de sécurité onusien, au côté de la Chine, de la Russie, des USA et de la France.
L’Algérie n’a donc aucune chance à tenir tête à cette situation de se voir resserrer l’étau devant son entêtement à brandir une cohorte de sécessionnistes, en état de séquestration piteuse, comme un stratagème biscornu et une antienne de thèse obsolète sur la scène universelle.
Elle ferait mieux de se rendre à l’évidence et se pencher sur ses dérives internes. Pourvoi que la sagesse l’emporte sur la bassesse et que le bon sens parvienne à avoir le dessus sur la condescendance.
L’illustre écrivain libanais, Gibran Khalil Gibran disait : « La sagesse n’est pas dans les mots. Elles est dans le sens qu’ils contiennent ! »
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