A vrai dire: L’effet boomerang
- Saoudi El Amalki //
Entre Alger et Bamako, rien ne va plus. La tension monte d’un cran entre les deux pays limitrophes, depuis que l’ultime soldat français s’est retiré du territoire malien.
Avec la complicité malveillante de l’Hexagone, l’Algérie pillait le pétrole et le gaz du Mali, depuis des lustres, à travers un gazoduc monté de toutes pièces et par le biais des terroristes engagés à cet effet.
Récemment, le subterfuge est dévoilé et la junte s’en trouve du jour au lendemain, affectée de se priver de plus de 70% du butin subtilisé. De surcroît, elle s’en discrédite encore davantage comme elle n’a jamais cessé de le faire, durant son parcours belliqueux et hégémonique.
Au fil du temps, les militaristes du régime algérien ne font que se décrédibiliser tant aux yeux de la communauté africaine que partout ailleurs. De même, jamais la France non plus, n’est tombée aussi bas à l’aune de l’ère macroniste, en souillant les valeurs républicaines scellées par les sommités de la Renaissance et des Lumières.
Comment l’Algérie va-t-elle s’y prendre face à son peuple si désabusé et désemparé par la pratique frauduleuse de ses gouvernants pris en flagrant méfait de brigandage?
Ni la longévité de son histoire maculée de magouille, encore moins son inimitié avec son entourage, ne sont prêtes à plaider pour sa solvabilité infirmée. En revanche, le Maroc, du haut de ses 14 siècles de gloriole, ne ménage aucun effort pour honorer l’existence de ses générations, en s’inspirant des épopées de ses aïeux et en aspirant aux prouesses de ses actions de l’avenir.
«Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur!», avait bien dit un jour, Winston Churchill, homme d’Etat et écrivain britannique du 19ème siècle à cet égard.
Faisant usage de son ingéniosité infaillible, notre pays, sous la conduite éclairée du Roi, vient de lancer une initiative de taille selon laquelle, il sera procédé à l’ouverture d‘accès sur l’Atlantique, devant une panoplie de pays africains du Sahel dont justement le Mali, fraîchement secoué par sa mésaventure avec l’Algérie.
Un acte judicieux au service des peuples de quatre pays africains : Nigérien, Tchadien, Burkinabé et Malien, dans une approche gagnant-gagnant.
Un double tour qui met au pied du mur la suprématie tricolore sur la région et coiffe au poteau l’imposture algérienne. «La magie se retourne contre le magicien!», disait une maxime fréquente en pareilles circonstances.
Elle conviendrait sans nul doute, aux manipulations vaines qu’entreprend ignoblement la soldatesque algéroise contre le Royaume. mais, elle s’assène frontalement des coups cuisants dans ses tentatives malsaines !
Suivez nos dernières actualités sur Google News