Région aujourd'hui

A vrai dire: Le coup de cœur pour Drâa Tafilalet!

  • Saoudi El Amalki //

On évoquera dans cette rubrique quotidienne un cas pour le moins qu’on puisse dire burlesque en ce sens qu’il tombe dans l’insensé. Jugez-en ! Dans le sillage du renforcement du réseau autoroutier et routier tout court, on se demande pourquoi à titre d’exemple, on persiste toujours à endurcir la vie des citoyens en terme de transport, alors que le solution de faire mieux est à portée de main. Le cas de la province de Tinghir, encore elle qui se passe de tout commentaire.

En fait, ce patelin du sud-est marocain est relié à Rabat et Casa, deux pôles incontournables, par deux axes routiers de natures diverses. Le premier étant Tinghir-Rabat, via Meknes dont le trajet s’étend sur 609 km, avec 458 km sur la route nationale et 151 km en autoroute. Le second se rapporte à l’intervalle Tinghir et Rabat, à travers Marrakech qui atteint les 704 km dont 365 km en route nationale et 339 km en autoroute. Le troisième rattache Tinghir à Rabat, en passant par Imilchil et Kasbah Tadla dont la distance est de 476 km, avec 364 km en route nationale 12 et 212 km sur voie autoroutière.

Il est donc bien clair que ces trois tronçons sont importants dans la mesure où ils contribuent vivement au désenclavement de cette localité reculée. Seulement, le dernier précité, à savoir la route qui transite par Imilchil et Tadla s’avère la moins coûteuse en matière de dépenses et de repos pour les usagers de cet axe routier, du fait qu’il est plus réduite en termes de durée et de distance.

Mais, il se trouve que ce tronçon, le plus idéal et rapide, est dans un état piètre, générant un sentiment de désolation et de déception et occasionnant du même coup, beaucoup de désagrément et de calvaire.

Il va sans dire que l’entretien et la mise à niveau de cet axe permettra, sans nul doute aux citoyens de se désengorger davantage et de consolider les accès vers le reste des destinations au nord et au centre du royaume, tout en facilitant la fluidité des flux circulatoires et l’amélioration effective des indicateurs de la sécurité routière, en plus de l’attractivité aussi bien économique, sociale que touristique dont l’impact positif profitera tant à la région Drâa Tafilalet que Beni Mellal Khenifra.

Il suffit alors de viabiliser et d’entretenir de plus belle, cet axe stratégique sur les 264 km de la route nationale 12. Le volontarisme et l’attachement à ces bouts de terre éloignés du centre de pays, devront enclencher le civisme et la citoyenneté des décideurs, comme dit le romancier brésilien, Paulo Coelho à ce propos : « Quand on aime, on n’a pas besoin de comprendre ce qui se passe, car tout se passe alors à l’intérieur de nous…. ! »

          

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