Société

A vrai dire: Le calvaire estudiantin

  • Saoudi El Amalki //

En cette fin de l’année scolaire et universitaire, alors qu’on s’apprête à mettre le cap vers des vacances bien méritées, les étudiants des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, endurent le martyr, face au mutisme et à l’impassibilité de l’Exécutif, à l’égard de leurs revendications. On ne comprendra jamais pour quelle raison sensée et compréhensible, on s’acharne à outrepasser les doléances de ces jeunes qui sont abandonnés à leur sort, il y a plus de cinq mois, dans l’expectative cruelle.

A maintes reprises, on ne cessait d’appréhender le spectre de l’année blanche qui guettait ces malheureux laissés-pour-compte, à la merci de l’opiniâtreté du gouvernement. Aujourd’hui, ce cauchemar est en passe de devenir une réalité amère, à leur grande frustration et aux désillusions du système national de la santé. On s’indignera devant l’irresponsabilité et la sourde oreille déconcertantes dont fait montre le gouvernement envers cette question vitale qui malmène ces étudiants fort désabusés.

Le refus de se mettre sur la table de dialogue serein et constructif, ne fait qu’attiser la crise et susciter la tension parmi les étudiants et leurs parents. Les tristes images qui circulent sur des réseaux sociaux, à propos de jets d’eau sur les manifestants dans les artères de la capitale administrative, font revivre le temps des années lugubres de l’oppression.

C’était manifestement indigne et abject d’en arriver là par apport à une affaire si simple qui aurait nécessité un traitement plus civile et policé à l’égard des cadres futurs d’un secteur crucial. La manière forte n’a jamais retiré l’épine des pieds ni apaiser le bras de fer enflammé par le dédain et l’irrespect. De même, on déplorera le mépris dont le ministère de tutelle dont le responsable s’avère incompétent et indécis, se montre avec arrogance, vis-à-vis de l’instance constitutionnelle qu’est le parlement pour se dérober sans scrupule de son devoir à faire suite aux appels de l’opposition à débattre de cette problématique relative au calvaire des étudiants des facultés de médecine et de pharmacie et de médecine dentaire.

Ce qui l’ incité, à juste titre, à se retirer de l’hémicycle en protestation énergique contre l’attitude ostentatoire du gouvernement. Il est donc inadmissible de se permettre de se jouer de l’avenir des jeunes par des comportements expansifs et de les jeter dans le néant. Hier, c’était la crise des enseignants dont le boycott a duré plus quatre mois d’arrêts d’études, actuellement la crise des personnels de la santé éclate et celle des étudiants de médecine perdure…, décidément de quel « État social » se targue un Exécutif incapable de gérer les hics des secteurs sociaux auxquels s’ajoute chômage sans précédent ? Un Exécutif impuissant, dans l’incapacité également de sortir expliquer au grand public ses contraintes et ses limites !

          

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page