A vrai dire: La France Républicaine
- Saoudi El Amalki //
L’escalade de l’extrémisme dans nombre de pays en Europe suscite un profond sentiment d’effroi dans l’ensemble du vieux continent.
Les idéaux de vivre-ensemble qui y ont élu domicile, depuis la fin des guerres fratricides, se sont estompées au fil du temps.
Il est évident que le capitalisme débridé que prônait la majorité des régimes aux desseins impérialistes, attisait des sentiments de haine et d’intolérance, tel que le brandissaient à l’époque, le nazisme d’Hitler en Allemagne et le fascisme de Mussolini en Italie.
A cette nostalgie belliqueuse, s’ajoute également l’effondrement des valeurs humanistes du socialisme dont des contrées se sont transmuées excessivement en économie de marché. « Le capitalisme est le stade suprême », disait Lénine!
Cette envie effrénée de conquérir le monde par la violence et la haine, fait naître inexorablement les sensations de phobie envers autrui, en dépit des appels de coexistence revendiqués par les instances universelles.
Il ne faut donc pas de doute que l’humanité, dans sa entièreté est bassement affectée par des vagues d’attitudes xénophobes qui ébranlent pourtant, les nations traditionnellement imbues des vertus démocratiques, comme la France dont l’identité de la fameuse trilogie républicaine est en péril, à travers des discours racistes.
En fait, les vertus viscéralement humaines qu’avaient sécrétées de valeureuses sommités de la Gaule des Lumières tel Montesquieu, Voltaire, Hugo, Pasteur, Baudelaire et bien d’autres des siècles durant, sont en passe de se noyer dans la mare du communautarisme béat et du nationalisme chauvin.
Depuis longtemps, l’Hexagone a toujours été un havre de brassage d’ethnies et de cultures, ce qui a fait sa diversité et partant, sa puissance.
L’endiguement commun de ses composantes politiques contre la montée de l’extrême droite, depuis Lepen à Bardella fut une illustration en permanence de cette unicité du Front National, incarnée par des leaders de la Droite classique et la Gauche, toutes tendances confondues, notamment au temps de Chirac et Jospin.
Aujourd’hui, le même esprit unioniste à défendre l’Idéal de la cohabitation et de la concorde devrait l’emporter sur les aversions d’hostilité et de ressentiment.
Tout en respectant la volonté de français qui iront aux urnes élire leur préféré, il va sans dire que cette tradition de conscience qui a taraudé les électeurs tricolores, serait une fois présente, par le truchement tout d’abord, de la participation massive au scrutin du 7 et du 14 juillet prochain, date qui coïncidera de la fête nationale de la République.
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