Maroc aujourd'hui

A vrai dire: Justesse et loyalisme 

Saoudi El Amalki

Rubis sur l’ongle, la souveraineté du royaume sur son Sahara ne quitte plus d’une semelle la conviction affichée du président français. Elle se réitère encore une fois lors de son entretien avec le chef d’Exécutif marocain, à l’occasion du 80 ème anniversaire du débarquement de  Provence, commémoré en Hexagone de ce 15 août coïncidant avec son homologue de 1944.

Le rouleau du fil se débite alors entre les deux Nations en « réconciliation » vers de nouveaux horizons de coopération bilatérale, fondée sur le prisme équilatéral convenu au préalable. Il ne fait pas de doute que quand le piédestal est sain, tout se défilera comme sur des roulettes, semblent se conclure les deux alliés, en phase des retrouvailles escomptées.

« Après la pluie, le beau temps ! », a-t-on l’habitude de dire en pareilles circonstances, quoique le temps n’ait pas pleinement dégagé, en ces moments de la brouille politique des élections anticipées du mois écoulé. Mais, assurément, la démocratie républicaine, traditionnellement ancrée dans un pays de lauriers à ce propos, en sortira aux grands éclats, tel qu’il vient en faire une belle illustration, tout au long des jeux olympiques, hissant la barre encore plus haut, en termes d’organisation et d’innovation. Rabat et Paris s’entendent à se frayer de concert, le chemin de réciprocité et de mutualité, au service des peuples respectifs, sous le signe du respect et de l’équité des relations qui unissent les deux États.

Depuis donc l’acte ferme et sans appel d’Emmanuel Macron il y à quelques semaines, afférent à la marocanité de la cause nationale, l’intensité de ce rapprochement s’accentue de plus belle, sous les yeux désillusionnés d’Alger, terriblement coiffé au poteau. Celle-ci, avec la complicité de Pretoria, s’aperçoivent au fil des jours que leur manœuvre tombe à l’eau du fait de l’appui de la communauté internationale à l’initiative d’autonomie prônée par le Maroc, depuis 2007, à l’institution onusienne.

En fait, l’Espagne et la France, les anciennes contrées coloniales dans la région, mènent désormais, en compagnie de la première puissance de la planète que sont les États-Unis d’Amérique, le bal pour l’imminent règlement définitif de ce conflit artificiel de quasiment un demi-siècle d’existence. Le Maroc a constamment arboré, la justesse de son intégrité territoriale qui finit par persuader l’opinion universelle, excepté la dénégation et la déloyauté  de ses détracteurs qui s’effritent comme des châteaux de sables. « Le fil du mensonge est court ! », dit-on dans la maxime arabe.

La France aura alors honoré l’amitié qu’elle entretient à présent avec son compagnon de longue date, un partenaire de hautes fidélité, bonhomie et rectitude. Notre pays a des obligations envers sa patrie, toute sa patrie dans son entièreté et ne tolère pas qu’on en défalque une partie. La France l’a si  bien compris, en est conscient s’en exécute et c’est tant mieux pour l’amitié qu’elle partage à présent avec le Maroc : « Ne cherchez pas de l’amitié de ceux qui ne partagent pas toutes vos exigences ! », disait Confucius à cet égard. 

          

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