
La fièvre de la coupe d’Afrique
//Mohamed Laghouizi,
On est juste au début de cette CAN et déjà les marocains rêvent que cette coupe reste à la maison puisque c’est notre pays qui l’organise. Une organisation qui ne cesse d’éblouir et de prouver que le Maroc s’est bien préparé pour qu’elle se déroule dans les meilleures conditions en dépit des pluies et qui n’ont eu aucun impact sur le déroulement des matchs depuis l’ouverture par son Altesse Royale le Prince Moulay EL Hassan et dont la présence a été plus qu’une preuve de cette alliance entre le peuple marocain et le Trône mais aussi un message clair d’une continuité de la vision royale d’un nouveau Maroc, innovant et en mesure d’assurer son développement à tous les niveaux. Une coupe dans laquelle l’équipe marocaine est présente et qualifiée pour la remporter cette année.
Cependant, le dernier match contre le Mali a été pour certains supporters une catastrophe et a provoqué une colère non seulement contre le coach Walid Regragui mais aussi contre toute l’équipe. Une colère qui n’a malheureusement aucun justificatif puisque tout match de football doit se terminer soit par une victoire, une défaite et finalement un match nul.
C’est à partir de cette logique qu’on doit analyser les résultats d’une équipe et suivre son évolution durant cette coupe, prenant aussi en considération le niveau des équipes africaines qui se la disputent et veulent bien l’emporter. C’est un vrai challenge que vivent toutes les équipes et il faut bien admettre la qualité du niveau du football africain avec ses talents, ses entraineurs et aussi leurs supporters qui se sont déplacés pour les assister et les encourager. Une compétition qui les met tous à pied d’égalité et c’est une raison de plus pour que les marocains doivent continuer à soutenir les lions de l’atlas et à être fiers de leurs rendements.
On est donc au premier tour et on voit d’ores-et-déjà comment les choses se déroulent. Des surprises nous épatent lorsqu’on voit des équipes de grande renommée perdre face à d’autres équipes dont l’expérience vient juste de commencer. On ne doit pas désespérer et se laisser emporter par cette hypocrisie et cette ferveur du gain, car c’est un match qui se joue entre deux équipes ayant le même but : celui de gagner et de se qualifier et qui sont toutes les deux conscientes de cette fin : rester ou quitter la compétition.
Il est donc clair qu’un jugement anticipé ne ferait que compliquer la tâche à l’équipe et à son entraineur qui ressent cette responsabilité et tente par tous les moyens d’avoir une lecture claire du prochain match à disputer. En étant objectif et ayant un esprit sportif, on peut éviter à notre équipe cette double pression ainsi que ce sentiment de mécontentement qui risquerait de les perturber puisque ce n’est pas le moment des comptes et des critiques qui ne mènent à rien si ce n’est à nous rendre tous ridicules face à ceux qui nous envient pour ce que nous avons atteint et réalisé. C’est plutôt le moment de rester confiants dans les lions de l’Atlas avec leur entraineur Walid Regragui et leur souhaiter plus de réussite et de victoire pour qu’ils aillent le plus loin possible et remporter cette coupe comme ils l’ont fait les autres entraineurs marocains à savoir Tarik Sektioui et Mohamed Ouahbi.
Enfin, il est temps de voir les choses avec une logique et de ne pas succomber dans des analyses étroites lorsque le monde du football est plein d’exemples de pays qui ont organisé des compétitions mondiales et n’ont pas dépassé le premier tour ou même en atteignant la finale, ils ne l’ont pas gardé chez eux. En un mot, c’est un ballon qui tourne et on ne peut jamais savoir dans quel camp il va se fixer.
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