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Lutte contre le recrutement des enfants soldats : signature de mémorandums

Le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats (CIRPES), basé à Dakhla, a signé, vendredi, quatre mémorandums d’entente (MoU) avec des institutions africaines, afin de renforcer la prévention du recrutement d’enfants dans les conflits armés et d’assurer leur protection et leur réintégration.

La signature de ces accords vise également l’amélioration des mécanismes de prise en charge et la consolidation de la coopération régionale en matière de protection de l’enfance.

Le premier mémorandum a été conclu avec la Coordination nationale du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) de la République démocratique du Congo, en vue d’appuyer les efforts engagés pour la réhabilitation et la réintégration des enfants associés aux groupes armés.

Le second accord a été signé avec le Centre d’accueil, de rééducation et de réinsertion des enfants de Koundoul (CNARREV) du Tchad, institution spécialisée dans la prise en charge des mineurs vulnérables et des enfants en conflit avec la loi.

Un troisième mémorandum lie désormais le CIRPES à la “Kenya Quakers Peace Initiative”, organisation engagée dans la prévention du recrutement d’enfants, la lutte contre la délinquance juvénile et la promotion de la résilience communautaire au Kenya.

Le quatrième accord porte sur un partenariat avec “Local Youth Corner Cameroon” (LOYOC), structure reconnue pour ses programmes de réhabilitation et de réintégration de jeunes affectés par les violences et l’extrémisme dans le bassin du Lac Tchad.

Dans une déclaration à la presse, le président du CIRPES, Abdelkader Filali, a affirmé que la signature de ces accords marque une étape cruciale dans l’essor du Centre, quatre ans après sa création, ajoutant que la “Déclaration de Rabat”, adoptée à l’issue de la Conférence ministérielle africaine sur le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (DDR) des enfants soldats tenue dans la capitale, vient consolider les acquis des Principes de Paris et de Vancouver de 2017.

Ce nouveau cadre, a-t-il poursuivi, marque une avancée majeure en renforçant la cohérence des engagements internationaux et en ouvrant la voie à une dynamique renouvelée de réintégration durable et efficace des enfants touchés par les conflits armés.

Pour sa part, le coordonnateur national du PDD-RCS de la RDC, Ntanga Ntita Jean de Dieu Désire, a indiqué que ces partenariats sont à même de renforcer les capacités nationales, d’améliorer la production de données fiables sur le terrain et d’appuyer la prise de décision en matière de prévention du recrutement des enfants et de leur réintégration durable dans les communautés.

Ont notamment pris part à la cérémonie de signature des mémorandums d’entente, la directrice du CNAREEV de la République du Tchad, Fatime Ousmane Ali, la directrice des programmes Paix et Sécurité au sein de la Quakers Peace Initiative of Kenya, Odera Christine Achieng de la république du Kenya, et le directeur de Local Youth Corner Cameroon, Achaleke Christian Leke, en plus de plusieurs consuls généraux de pays africains basés à Dakhla.

 

          

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