Société

L’Organisation Touche Pas à Mon Enfant réaffirme son rejet catégorique de toute forme de violence

L’Organisation Touche Pas à Mon Enfant réaffirme son rejet catégorique de toute forme de violence ou d’actes de vandalisme, et insiste sur la nécessité de sanctionner, dans le strict respect de la loi et en toute transparence, toute personne impliquée dans des atteintes aux biens publics ou privés.

Dans le même esprit, l’organisation souligne que le respect de la loi doit s’appliquer à tous sans exception, et que la protection de la dignité des citoyens constitue l’un des fondements essentiels de l’État de droit auquel nous croyons profondément.

L’organisation a en effet reçu plusieurs témoignages faisant état de dérapages isolés commis par certains agents des forces de l’ordre. Nous savons que ces comportements ne reflètent en rien la politique de l’État marocain, attachée au respect des droits humains et opposée à tout usage abusif ou injustifié de la force.

Nous reconnaissons également que, dans certaines situations, les forces de l’ordre ont agi en légitime défense, lorsqu’elles ont été prises à partie par des groupes de jeunes munis d’armes blanches, de pierres ou de bâtons. Dans de tels cas, la loi autorise naturellement l’usage proportionné de la force pour se défendre et rétablir l’ordre.

Cependant, tout dépassement des limites légales ou tout recours excessif à la force en dehors du cadre professionnel doit faire l’objet d’une enquête approfondie et rigoureuse, afin de garantir la reddition des comptes et de renforcer le principe d’égalité devant la loi.

À cet égard, Touche Pas à Mon Enfant salue hautement l’initiative du Directeur Général de la Sûreté Nationale et de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire, M. Abdellatif Hammouchi, qui a chargé l’Inspection Générale de la DGSN d’ouvrir des enquêtes pour identifier les policiers apparaissant dans des vidéos montrant des comportements violents injustifiés ou disproportionnés, largement diffusées sur les réseaux sociaux.

Nous considérons cette décision comme un acte de transparence et de responsabilité, témoignant de la volonté de l’État de préserver l’image d’une institution républicaine digne de la confiance des citoyens.

Car il ne saurait y avoir ni indulgence envers les fauteurs de troubles, ni tolérance envers tout agent en uniforme ayant outrepassé les règles et les consignes.

Quiconque enfreint la loi, quel que soit son statut, doit en répondre.

Najat Anwar
Présidente de l’Organisation Touche Pas à Mon Enfant

          

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