La communauté guinéenne à Souss-Massa participe au référendum sur la nouvelle Constitution de son pays

La région de Souss-Massa a connu ce dimanche un événement démocratique marquant, avec la participation de la communauté guinéenne résidant dans la région au référendum sur la nouvelle Constitution de la République de Guinée Conakry.

Bureaux de vote à Chtouka et à Agadir

Un bureau de vote a été ouvert à la commune de Khmis Aït Amira, dans la province de Chtouka Aït Baha, où de nombreux ressortissants guinéens résidant dans la région et ses environs se sont rendus pour accomplir leur devoir civique.

Parallèlement, un autre bureau a été aménagé au sein du campus de l’Université Internationale d’Agadir (Universiapolis), permettant aux étudiants guinéens inscrits dans différents cursus d’exprimer leur choix.

La portée symbolique de la participation

Plusieurs membres de la communauté guinéenne ont souligné que leur participation à ce référendum témoigne de leur attachement à leur pays d’origine et de leur volonté de contribuer à la consolidation du processus démocratique en Guinée.

Ils ont également estimé que l’ouverture de bureaux de vote au Maroc, notamment dans la région de Souss-Massa, constitue une reconnaissance du rôle important que joue la diaspora dans la vie politique et sociale de leur pays.

Guinée Conakry : un pays riche en ressources naturelles

Située en Afrique de l’Ouest, la Guinée Conakry compte environ 14 millions d’habitants. Sa capitale est Conakry, ville côtière donnant sur l’océan Atlantique.

Le pays est considéré comme l’un des plus riches d’Afrique en ressources naturelles, avec d’importantes réserves de bauxite (dont il est le premier exportateur mondial), ainsi que de l’or, du diamant et du fer.

Toutefois, malgré cette richesse, la Guinée fait encore face à de grands défis en matière d’infrastructures et de services sociaux.

Les enjeux du référendum constitutionnel

Ce référendum est perçu comme une étape décisive dans la reconstruction des institutions politiques de la Guinée après des années de turbulences et de coups d’État militaires.

La nouvelle Constitution, soumise au vote des citoyens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, prévoit notamment :

Le renforcement du principe de l’alternance au pouvoir.

L’élargissement des prérogatives du Parlement et le renforcement de son rôle de contrôle.

La consécration des droits et libertés individuels et collectifs.

Le soutien à la décentralisation et l’extension des compétences des collectivités locales.

En attendant les résultats

La communauté guinéenne au Maroc, tout comme celle installée dans d’autres pays, attend désormais avec intérêt les résultats de ce scrutin, considéré par de nombreux observateurs comme une étape cruciale pour l’instauration de l’État de droit et la construction d’une démocratie stable dans un pays doté de richesses naturelles et de ressources humaines considérables.