Agadir aujourd'hui

A vrai dire: Vers l’harmonie du Corps et de l’Ame

  • Saoudi El Amalki //

« L’élément humain est le Capital le plus précieux dans l’existence ! », disait Karl Marx, à l’époque. Dans un régime plutôt « libéral » comme le nôtre, la ressource humaine est souvent pillée au profit du Capital matériel.

Toutefois, il faudrait bien se poser cette définition fondatrice de quelle Valeur de l’Homme il se serait agi. Évidemment, celle de son Bien-être biologique avant tout, mais aussi de son Bien-savoir intellectuel.

« La vie est telle une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ! », disait un jour Alfred Einstein. Il y a donc lieu de dire que pour maintenir la cohésion de l’évolution humaine, il importe de se pencher sur ces deux aspects inéluctablement liés : Faire progresser les conditions de la prospérité vitale, tels la scolarité, le logement, la santé, l’emploi…, et faire épanouir les étoffes de la création mentale.

Pour concilier les deux volets indissociables, il va falloir mettre en place tout le dispositif idoine, en matière d’infrastructures des deux dimensions à savoir, d’une part, les établissements scolaires, résidentiels, hospitaliers et d’autre part les espaces d’art et de culture… A titre indicatif, on citera le cas du Programme de Développement Urbain (PDU) d’Agadir où la double alimentation humaine en l’occurrence Corps/Ame est harmonieusement confectionnée.

Tout en se lançant dans l’opération des chantiers à caractère éducatif, sanitaire et industriel, on s’est également focalisé sur la construction des musées, des complexes, des aires de proximité, des maisons et des médiathèques un peu partout dans les divers quartiers de la capitale du Souss. Cependant, il ne suffit pas d’édifier ces fondations de tels volume et prolifération, encore faut-il motiver, inciter et assister aux prestations des artistes, avec toute humilité et sans le moindre protocole, comme on vient de faire lors des journées culturelles aussi bien à Bensergao ou encore au prestigieux site de la Médina de Feu Coco Polizzi.

Cette considération magistrate d’art et de culture ne peut provenir que d’érudit passionné et convaincu de l’effet de l’ingéniosité créative sur la condition humaine comme se plaisait de dire l’intellectuel organique italien, Antonio Gramsci : « Il vaut mieux se perdre dans sa passion que perdre sa passion ! ». C’est une approche salutaire d’autant plus qu’elle met en selle l’édification de l’Homme dans ses deux volets indissociables et c’est tout à l’honneur du décideur dont l’esprit est constamment taraudé par l’harmonisation d’une telle ampleur édifiante et fondamentale.

          

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